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SIAO 2018 au Burkina : La rue marchande, l’autre face du SIAO

20181102 104954La 15e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) a ouvert ses portes le 26 octobre 2018.Ils sont nombreux, les artisans venus de 25 pays d’Afrique pour faire apprécier leur génie créateur à cette occasion. A ce salon de l’artisanat, rendez-vous du donner et du recevoiret dont le pays invité d’honneur est Madagascar, plusieurs œuvres d’art sont données à voir au public.Si cette biennale est l’occasion pourles artisans de faire de bonnes affaires, force est de reconnaître que les restauratrices non plus ne sont pas en reste.

 

Cette bisannuelle  est une tribune pour plusieurs acteurs de l’économie tant burkinabè que des autres pays du monde dans la mesure où elle regroupe des centaines de millier de monde. Au-delà de cet aspect artisanal, un autre secteur s’épanouit à cette occasion. En effet, les visiteurs ainsi que les exposants ont la possibilité de se restaurer au sein du SIAO dans la mesure où une rue marchandea été mise en place à l’occasion du Salon. Ainsi, elles sont nombreuses ces femmes qui profitent de la fête pour s’improviser en restauratrices, un vrai business à cette occasion. A peine a-t-on franchi  les barrières d’entrée qu’on est accueilli par l’agréable fumet de poulet flambé ou à l’ail, de brochettes et de merguez, de saucisses, de hamburger, de frites, etc., qui vous met l’eau à la bouche. Le moins qu’on puisse dire est que les exposants ont l’embarras du choix.  Et ce ne sont sans doute pas les restauratrices, qui se frottent les mains, qui s'en plaindront.

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                                                                   Elisabeth Bonkoungou, vendeuse de poulets et de brochettes

« Nous sommes au SIAO pour faire de bonnes affaires.Au début de la manifestation ça n’allait pas ; les gens ne venaient pas. Mais c’est derniers jours on fait de très bonnes affaires. Je crois que cela continuera dans la mesure où c’est le week-end et que  bientôt c’est la clôture. On espère maximisernos recettes. On a tellement fait de  bonnesaffaires que l’année prochaine, on sera présentes’’, s’est réjouie Elisabeth Bonkoungou, vendeuse de poulets et de brochettes. Et elle n'est pas la seule.

20181102 104743Même son de cloche pour une gérante de maquis et restaurant qui nous a confié :« Nouspouvons rendre grâce à Dieu dans la mesure oùtout ce que nous préparons comme repas finit. Je m’en sors ; l’année prochaine je serai encore de la partie. Cependant, nous déplorons le fait que les gens s’alignent  pour rentrer malgré le fait qu’ily ait plusieurs entrées. C’est dommage, car  cela joue sur notre clientèle ».

Sur le plan culturel,  on déploretoutefois l’absence partielle ou quasi-totale de mets locaux comme le gonré, le zamné, le suma et bien d’autres, un aspect non négligeable, et même facteur du développement économique et culturel du Burkina Faso. En effet, compte tenu du nombre élevé d’exposants et de participants qui prennent part à la cérémonie, ce cadre aurait pu constituer une vitrine pour les recettes africaines, voire burkinabè.

Edwige SANOU