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IMG 20180406 WA0002Ouagadougou est considéré comme le centre culturel, économique et administratif du Burkina Faso. Elle n’est cependant pas réputée être une zone agricole, car ayant une pluviométrie moyenne et des sols pas riches. Mais, cela n’a pas empêché certains d’oser et de défier dame nature en cultivant de la canne à sucre, la banane, le manioc et la banane plantain, des cultures qui requièrent de grandes quantités d’eau et des sols riches qui se drainent bien.

 

Ouagadougou, la  capitale du Burkina Faso n’est pas une zone agricole. Avec une pluviométrie  moyenne, ses sols ne sont riches. Ce qui de facto est un handicap  pour le développement de certaines cultures dans cette partie du pays, en l’occurrence la canne à sucre qui requiert beaucoup d’eau et des sols riches se drainant bien.  Ce qui fait qu’au Burkina Faso, c’est la  région des cascades qui est réputé être le cœur de la canne à sucre, à cause de l’abondance des pluies et la fertilité des sols. Mais, cela n’empêche que  certains agriculteurs, à l’image d’Etienne, ont voulu dompter dame nature en étendant la culture de la canne à sucre à Ouagadougou.  

Ses cannes à sucre proviennent  d’une bouture de celles de la SN SOSUCO de Banfora.  « Je suis dans cette activité il y a plus de cinq ans. Nous avons fait venir la canne de Banfora et nous avons planté au bord de ce canal. Par la Grâce de Dieu ça pousse bien. Nous avons souvent des problèmes d’eau quand la pluviométrie est faible. Ce qui nous contrains souvent à utilisé des engrais. Sinon en temps normal quant la pluviométrie est assez élevée, il n’y a plus besoin d’y ajouter quelque chose », explique Etienne.

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                                                                                       Etienne, producteur

 

Sa culture de canne à sucre est essentiellement destinée à la consommation locale, puisqu’il la commercialise aux Ouagalais au prix de cents (100) francs CFA la tige. Ce qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. « J’arrive à m’en sortir avec cette production. Il y en a même qui viennent s’en procurer tous les jours », confie t-il.

IMG 20180406 WA0000En plus de la canne à sucre Etienne cultive bien d’autres choses telles que la banane,  la banane plantain qu’il à importer de la Côte d’Ivoire  il y a de cela trois (03) ans maintenant. Selon lui, la banane plantain produit bien à Ouagadougou, même si, elle n’a pas toujours la saveur de celle de la Côte d’Ivoire.

Il y’a également le taro et plusieurs variété de salade (la laitue, la salade rouge etc.) qu’Etienne cultive et qui produit bien. Il fait aussi la tomate, le gombo, le chou, le chou fleur et le manioc importé du Ghana. Ces clients sont principalement les vendeuses des marchés et les alimentations.

Pour lui, quelque soit les caprices de dame nature, l’homme peut s’adapter à n’importe qu’elle situation en osant la dompter. Beaucoup de ces cultures ne sont pas adaptées au climat de la capitale, mais Etienne a réussi par la force des choses, à les imposer au sol et au climat de la ville.

 

 Edwige SANOU