Le candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) Laurent Blaise Kaboré est l’actuel 1er vice-président de ladite Fédération. Il est membre de la famille de l’Union sportive de Ouagadougou (USO). Inspecteur divisionnaire des douanes, il est aussi de l’Association sportive de la Douane (As Douane). Il a accordé un entretien à Radars Burkina Info, le jeudi 18 juin 2020 à Ouagadougou, dans lequel il dévoile ses premiers chantiers s’il est porté à la tête de FBF. Il s’exprime aussi sur ce qui le motive à viser ce poste et dit ce qu’il compte apporter de plus que son prédécesseur. Lisez plutôt.
Radars Burkina : Qu’est-ce qui a motivé votre candidature au poste de la présidence de la fédération burkinabè de football ?
Laurent Blaise Kaboré : Vous savez, cela fait près de trente ans que je suis dans la gestion du football sans discontinuer. Partant du rôle de trésorier adjoint quand j’étais étudiant jusqu’aujourd’hui, je suis le président actuel d’une équipe de première division de football, à savoir l’Union sportive de Ouagadougou (USO). Il est important que je relève cela. Si j’ai pu faire mes preuves dans le football, si je suis apprécié dans le milieu du football, il faut donc que j’essaie d’aller encore plus loin pour qu’on puisse encore mieux me juger. C’est pour cela que j’ai déposé, ou du moins que j’envisage de déposer ma candidature comme président de la fédération de football.
RB : Qu’est-ce que vous comptez apporter de plus que le président sortant, Sita Sangaré ?
LBK : Je veux consolider les bases et les acquis que Sita Sangaré a pu engranger de 2012 jusqu’à maintenant. Je le dis parce que je suis comptable de cette gestion. Je ne peux pas me désolidariser de la gestion de Sita Sangaré entre 2016 et maintenant. Et comme j’ai participé à la gestion du football durant ces années, je compte consolider les acquis mais surtout me tourner vers tous les acteurs du football afin qu’ensemble nous puissions élaborer un programme commun qui nous permettra de travailler ensemble, main dans la main, pour le bonheur du football burkinabè.
RB : Quels sont les ligues et les clubs qui vous parrainent ?
LBK : Je ne peux pas dévoiler les ligues et les clubs qui me parrainent. Mais vous savez bien que je suis président de l’USO, donc ma candidature est portée par elle. Je suis également douanier et membre de l’As Douane, je ne peux pas partir au combat sans demander à mes collègues, aux supporteurs de l’As Douane de m’accompagner. J’ai déjà la caution de ces deux entités. Le reste, vous le verrez et vous le saurez.
RB : Quels seront les premiers chantiers de Laurent Blaise Kaboré s’il accède à la tête de la fédération ?
LBK : Ça saute aux yeux. Vous savez très bien que nous sommes dans une période de turbulences. Le premier chantier de Laurent Blaise Kaboré, qui sera peut-être le premier de tout autre candidat, c’est de rassembler la famille du football burkinabè. Si vous ne rassemblez pas toute cette famille, vous ne pourrez pas travailler. Il faut reconnaître que nous sommes dans un domaine de passion. Le football est passionnant et si nous y sommes, c’est que nous aimons la chose. Il faut donc qu’on s’asseye tous autour de la même table pour travailler.
RB : Comment vous est née cette passion du foot ?
LBK : Comme la plupart des gamins, dès l’école primaire on a tapé dans des chiffons qui faisaient office de ballon. Tout a commencé avec les « aigles de Larlé » mais aussi avec les « Juments de Ouidi » que nous suivions à tout moment. Le sport à l’école primaire nous a amenés à livrer des matchs au niveau minime sur le terrain de l’école Baoghin. C’est en livrant ces matchs que nous sommes devenus également des minimes de l’USO. A cette époque-là, il n’y avait pas de championnat minime. Le véritable déclic, c’est lorsqu’en 1984 l’USO a été championne du Burkina. J’avoue que je regardais cela avec des yeux d’élève. Mais les grands frères qui jouaient déjà dans l’équipe première nous ont transmis cette passion du football dans la mesure où, étant aussi des pratiquants, nous apprenions beaucoup avec eux.
Propos recueillis par Obissa Juste Mien et Richard Tiéné