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COVID-19 : Timides activités lucratives autour de la maladie

docx uneAu mois de mars, on a constaté une flambée des prix des cache-nez, des masques, du gel hydroalcoolique et des lave-mains, ces dispositifs de protection contre la pandémie de coronavirus. Par la suite, précisément le 25 mars, le ministère du Commerce a rendu  public un communiqué encadrant le prix de vente au détail des gel et solution hydroalcooliques. 7 mois après, Radars Info Burkina a fait un tour pour s'enquérir du commerce de ces articles dans la ville de Ouagadougou.

Difficile d’apercevoir les petits commerces autour de la COVID-19 aux bords des routes et à côté des feux tricolores. Pourtant il y a quelques mois, c’était le foisonnement de commerces de masques, de cache-nez, de gels hydroalcooliques.

Abdou Zongo dispose de quelques cache-nez confectionnés avec le tissu Faso dan fani dans sa petite boutique installée à quelques mètres d’une rue où le trafic est dense. Au début de la pandémie il pouvait liquider 100 cache-nez par jour à raison de 500, voire  750 F CFA l’unité.

Mais actuellement, l’unité coûte 200F. « Il n’y a plus de la clientèle. Comme le port de masque ou cache-nez est obligatoire dans certains services et les hôpitaux, on continue d'avoir quelques clients », a-t-il indiqué.

docx 2Marcel est dans le commerce des lave-mains depuis 3 ans. C’est sa principale activité. Il est train d’installer quelques lave-mains au bord de la voie. Mais les affaires sont timides.  « Il y avait de l’engouement au début de la pandémie. Je vendais le lave-main disposant d’un robinet à 25 000F et celui de 2 robinets a 30 000 F CFA» , a-t-il dit. Mais, nous confie-t-il, les prix varient maintenant entre 20 000 et 25 000 F CFA.

Il a en outre souligné que ce sont ceux qui se sont jetés occasionnellement dans ce commerce au début de la maladie qui ont jeté l’éponge maintenant. M. Ilboudo a l’habitude d'acheter les cache-nez et selon lui, les prix varient entre 300, 500 et 1 000 F en fonction de la qualité.

Pour M. Yankiné, qui portait un masque, il en manquait à un moment donné, ce qui avait suscité la hausse des prix. Maintenant c’est accessible. On peut se les procurer à des prix raisonnables.  

« Au début de la pandémie, il y a avait des lave- mains de 100 000F, 200 000F. Sur les réseaux sociaux, j’ai vu des lave-mains qu’on vendait à 400 000F. C’était vraiment exagéré. Le prix minimum du gel hydroalcoolique était de 2500F, mais maintenant même avec 1000F on peut s’en procurer. Les prix des articles ont chuté considérablement », a affirmé M. Yankiné.  

Le Burkina Faso a franchi la barre des 2000 cas il y a quelques jours et enregistre 58 décès liés à la COVID-19 depuis le mois de mars. Le nombre de cas confirmés avait drastiquement baissé mais est remonté vers fin août avec le relâchement des populations en matière de respect des mesures barrières édictées par les spécialistes de la santé.

Aly Tinto