Après trois ans de suspension, c’est-à-dire depuis 2021, le Gouvernement et les syndicats renouent avec le dialogue.
En effet, ce jeudi 6 février 2025, à Ouagadougou, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé la rencontre entre le Gouvernement et les organisations syndicales de travailleurs. A cette occasion, il a salué et souligné l'importance du dialogue social comme levier de développement.
Pour le chef du gouvernement burkinabè, le dialogue social reste et demeure le ferment d’une évolution sociale concertée et consensuelle entre les différents acteurs de la Nation.
Les deux parties ont d’ailleurs reconnu que ce cadre d’échange a permis d’aboutir à des avancées notables au cours des années 2023 et 2024.
Parmi celles-ci, l’on note, entre autres, le départ des troupes françaises, la révision de certains accords de coopération, la fixation du nombre et des modalités de mise à disposition des agents publics auprès des syndicats, la définition des modalités de retenue pour faits de grève, ainsi que la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA.
Toutefois, le représentant des organisations syndicales, El Hadj Inoussa Nana, a souligné plusieurs préoccupations qui restent en suspens. Il s’agit notamment de la question de la cherté de la vie, de l'opérationnalisation de l'Assurance Maladie Universelle, de la révision du Code du travail et des questions de libertés.
Face aux attentes des travailleurs, le Premier ministre a assuré que le Gouvernement examinera avec attention les doléances qui seront soumises et veillera à leur prise en compte dans les meilleurs délais, selon la Primature du Faso.
Néanmoins, il a rappelé que le #Burkina #Faso traverse une #crise #sécuritaire qui exige un engagement solidaire de tout un chacun. Pour lui, il est du devoir de tous de travailler ensemble pour assurer la stabilité et la paix dans notre cher pays.
De ce fait, il a exhorté les syndicats à « à garder présent à l’esprit la situation sécuritaire que traverse notre nation, à penser au sacrifice de nos vaillantes forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, qui luttent pour la libération de notre pays et le retour de la paix », avant de rendre un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu'aux travailleurs opérant dans des zones à fort défi sécuritaire.
Radarsburkina.net