mercredi 19 février 2025

93ecfe75 388e 4508 bc5b b2d7016113b6 1 all 53940L’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCIB), en collaboration avec la direction générale de la promotion de la femme et du genre, ainsi que l’Institut national des sciences des sociétés (INSS), ont procédé au lancement officiel d’un projet dénommé « Promotion de l'approche Cercle de Paix pour la transformation des conflits pour un meilleur enracinement de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble au Burkina Faso ». C’était au cours d’un atelier présidé par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation, représenté par son conseiller technique Dr Habib Ahmed Djiga, ce vendredi 14 février 2025, à Ouagadougou.

La finalité du projet est de contribuer à la consolidation de la paix et au renforcement de la résilience des communautés.

 

1000895776De l’avis de la coordonnatrice du projet, Dr GUE Julienne, les femmes et les filles des localités touchées par l'insécurité subissent des agressions sex-uelles lors des attaques terr0ristes. Dans ce contexte, l'accès des survivantes à une prise en charge appropriée est crucial pour leur restauration physique, psychologique, sociale et économique. Cependant, le système de prise en charge des vi@lences s6xuelles fait face à de nombreux défis grandissants, comme la réticence des survivantes elles-mêmes, à solliciter les services de prise en charge face aux risques de frustrations, de non-respect de la confidentialité, de représailles et de la stigmatisation sociale.

Aussi, une faible prise en charge psychosociale et médicale dû à une faible disponibilité des ressources surtout humaines et financières, des infrastructures, occasionnent un manque de kits de premiers soins sanitaires dans de nombreux centres de santé.

Face à cette situation, l’association des femmes scientifiques du Burkina s’engage à disséminer les « cercles de paix » dans les régions du Nord et du Centre-Nord du Burkina, en réhabilitant et en relevant le moral des femmes et filles déplacées internes, victimes de vi@ls. L'approche permet de panser les blessures et de convertir les femmes et filles victimes, en artisanes et actrices de Paix.

L ’approche cercle de paix est une initiative centrée sur l’individu et le groupe, notamment sur les femmes et les filles victimes (directes ou indirectes) des conflits armés. Elle est basée sur la communication (échanges/dialogues intra-personnels, intra-intercommunautaires) pour l’accroissement d’un sentiment de confiance en soi et aux autres.

Concrètement, c’est un outil qui permet de panser les blessures des femmes, de les aider à surmonter ce qu’elles ont vécu en termes de vi@ls, de sévices, de façon à les transformer elles-mêmes, en actrices, artisanes de paix, qu’elles soient le cheval de bataille dans la sensibilisation, la conviction des autres femmes blessées, meurtries, à accepter de pardonner et à surmonter la douleur. », dira la Coordonnatrice Dr GUE.

Selon l’AFSCIB porteuse du projet, 24 femmes du ministère du genre et d’organisations féminines de la société civile ont déjà été formées. Et les premières évaluations ont montré des « effets très positifs en matière de pansement des blessures, d’apaisement des cœurs des victimes, de leur transformation pour un réinvestissement en tant qu’actrices de promotion de la paix et de la cohésion sociale. »

Donc, la finalité du projet est de contribuer à la consolidation de la paix et au renforcement de la résilience des communautés par la mobilisation du leadership des femmes. « Nous pensons que c’est un outil qui permet d’opérationnaliser toute action qui vise le relèvement ou la réhabilitation morale d’une femme ou d’une fille blessée », a soutenu Dr GUE.

1000895768Dr Habib Ahmed Djiga, représentant le ministre de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation, indique que la contribution des femmes à la promotion de la paix est un élément important dans le contexte actuel du Burkina, puisqu'il n'est pas possible de vouloir résoudre un conflit, sans impliquer la cohésion sociale et le vivre ensemble.

Pour lui, le projet s’inscrit en droite ligne avec la mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement en matière de renforcement de la cohésion sociale.

De ce fait, il a invité les femmes à un engagement patriotique qui doit se « reposer sur la recherche du savoir et la recherche des connaissances, une approche basée sur des légalités mais qui doit aussi mettre en avant, la volonté de tout un chacun pour non seulement assurer la cohésion sociale, mais aussi permettre d’avoir une paix durable dans notre pays ».

Le projet sera mis en œuvre sur une période de trois ans. Le Budget alloué est de 29 millions de FCFA grâce à l’appui technique et financier du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID). À termes, l’AFSCIB souhaite couvrir toutes les treize régions du Burkina et compte de ce fait, sur l’appui financier d’autres partenaires pour y parvenir.  Pour l’heure, le projet s’applique aux femmes, mais à l’avenir, l’approche sera également adaptée à la prise en charge psychologique des hommes victimes de sévices, a annoncé la Coordonnatrice.

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Flora Sanou

Mgr Laurent Dabiré archevêque métropolitain de Bobo Dioulasso président de la conférence épiscopale Burkina NigerDu 14 au 18 février 2025, le Burkina Faso accueillera le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Vatican. C'est une visite pastorale, d'amitié et de travail qui se fait dans le cadre de la clôture du jubilé des 125 ans de l'évangélisation de notre pays. Ce mercredi 12 février 2025, le Comité de Pilotage du Jubilé, a fait le point sur les derniers préparatifs du jubilé prévu se tenir les 15 et 16 février 2025 dans le sanctuaire marial de Yagma à Ouagadougou et donné des informations précises sur la visite du Cardinal Pietro Parolin.

22 janvier 1900 – 22 janvier 2025. Cela fait 125 ans que l’Eglise Famille de Dieu existe au Burkina Faso. Pour la célébration de ce jubilé, les activités retenues vont bon train puisque menées à plus de 95%, selon Mgr Laurent Dabiré, archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, président de la conférence épiscopale Burkina-Niger. « Ce qui reste comme activités concerne le grand colloque qui aura lieu au Centre National Cardinal Paul Zoungrana du 10 au 14 mars 2025 sur le thème du jubilé : L’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, 125 ans d’évangélisation, bilan des options pastorales et perspectives pour un nouveau départ », a-t-il indiqué. Le thème sera développé en trois grands axes à savoir : Christianisme et Cultures ; Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso : Structure et organisation ; Prospectives : Auto-prise en charge, histoire post-missionnaire, mouvements et courants de spiritualité.

Pour la cérémonie de clôture, plusieurs activités sont au programme entre autres une Soirée Culturelle au Centre National Cardinal Paul Zoungrana (CNCPZ), une animation spirituelle, une adoration au Sanctuaire de Yagma le samedi 15 février 2025. Le dimanche 16 février 2025, la messe de clôture du jubilé sera présidée par le Cardinal Pietro Parolin,au sanctuaire de Yagma.

S’agissant du séjour du secrétaire d'Etat de sa sainteté le Pape François, Cardinal Pietro Parolin, au Burkina, il sera émaillé de plusieurs activités. Chargé des affaires politiques et diplomatiques du Saint-Siège, le Secrétaire d’Etat est aussi considéré comme le « Premier ministre » de l’Etat de la Cité du Vatican et représente le Souverain pontife, le Pape, Chef d’Etat du Vatican, dans les rapports avec les États et les autres sujets de droit international pour les relations diplomatiques et les conclusions de traités. 

Le présidium

Ainsi, durant son séjour, en plus de présidé la messe de clôture du jubilé à Yagma, le Cardinal Pietro Parolin aura des audiences avec les plus hautes autorités du Burkina notamment le Président du Faso, le Premier Ministre, le Ministre des Affaires Etrangères et le Président de l'Assemblée Législative de Transition, a notifié Mgr Alexandre Bazié, Evêque Auxiliaire de Koudougou. De plus, il rencontrera les évêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger. En outre, le Secrétaire d’Etat aura des rencontres avec les autorités religieuses (Protestants et Musulmans) et coutumières (Chefs Coutumiers et Mogho-Naba).

Dans le programme, il est également prévu une des échanges avec des structures de la pastorale Sociale de l'Église Famille (OCADES - C.JP, Université Saint Thomas d'Aquin Centre Médical Paul VI).

Enfin, il rencontrera les prêtres, les personnes consacrées, les représentants des laïcs ainsi que des jeunes en état de vocation (étudiants du Grand Séminaire Saint Jean de Wayalghin, délégations des grands séminaires de Koumi et de Toécé).

L’envoyé du Pape François aura également un temps de communion avec les personnes déplacées internes.

Mgr Prosper Kontiébo Archevêque Métropolitain de OuagadougouPour Mgr Prosper Kontiébo, Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, accueillir le Secrétaire d’Etat du Vatican au Burkina Faso est un grand défi au regard du contexte socio-politique de notre pays marqué par la crise sécuritaire et humanitaire. « Notre pays, en plus des autres États de l’#AES (le Mali et le Niger), est confronté à beaucoup de défi dont la question sécuritaire entre autres. Pouvoir accueillir une telle sommité est très importante et pour notre pays et pour notre Église Famille. C'est même plus qu'une question d'honneur et de privilège », a-t-il affirmé.

Donc, c’est une « occasion de dire au monde entier, qu'au-delà de la crise sécuritaire et humanitaire, notre pays est fréquentable, car il est loin d'être ce qu'on dit de lui et ce qu'on pense qu'il est », a déclaré l’Archevêque Métropolitain de Ouagadougou.

C’est pourquoi, il lance un appel à grande mobilisation aux fils et filles de l'Église Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger, ainsi qu’aux hommes et femmes de bonne volonté, pour réserver un accueil chaleureux au représentant du Pape.

Mgr Alexandre Bazié Evêque Auxiliaire de KoudougouDans cette même lancée, le président de la conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Laurent Dabiré, invite le peuple burkinabè à faire en sorte « que le monde entier sache, à travers la visite du cardinal Pietro PAROLIN que, malgré ce que notre pays vit et traverse, il reste debout et restera debout, il est résilient, ses portes restent ouvertes, bref, il est fréquentable ».

Par ailleurs, le Comité du pilotage du jubilé invite tous les pèlerins à respecter les consignes sécuritaires qui seront donnés par les forces de défense et de sécurité. À ceux qui se déplaceront sur les engins à deux roues, ils sont exhortés à porter le casque et rouler avec beaucoup de prudence.

Mariam Sanogo Directrice générale des Affaires religieuses du ministère de lAdministration territoriale et de la MobilitéLa directrice générale des Affaires religieuses du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Mariam Sanogo, présente à la conférence, a souligné que l’Église catholique est l’un des partenaires privilégiés du ministère chargé de l’administration du territoire, principalement des affaires religieuses. Au nom de ce ministère et au nom des membres du gouvernement, elle a adressé ses félicitations et ses encouragements pour les festivités de ce jubilé des 125 ans d’évangélisation.

Flora Sanou

001L'Office National de l'Eau et de l’Assainissement (ONEA) est résolument engagé à relever les défis liés à la gestion des boues de vidange qui constituent un enjeu majeur pour la salubrité et la protection de l'environnement.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National d’Assainissement des Eaux Usées et Excréta (PN-AEUE), l’ONEA a commandité une étude pour comprendre la nature des boues d’épuration des stations de traitements et explorer les possibilités de leur réutilisation pour un assainissement efficace, mais aussi pour contribuer à l’amélioration de la production agricole. L’étude menée en partenariat avec l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso et plusieurs laboratoires de recherche du Burkina Faso, a portée sur la caractérisation et la valorisation des boues de vidange séchées, issues des stations de traitement de Dogona , à Bobo-Dioulasso et celles de Zagtouli, Sourgoubila et Kossodo, à Ouagadougou.

Ce mardi 11 février 2025 à Ouagadougou, les acteurs ont procédé à la restitution des résultats de cette recherche, au cours d’un atelier.

003Les résultats des travaux de recherche qui ont débuté en 2019-2020, ont été présentés par Docteur Mamadou Traoré, enseignant-chercheur à l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. De cette présentation, il ressort qu’il y a une forte production de boue de vidange dans certaines grandes villes, notamment Bobo-Dioulasso et Ouagadougou , dont la production totale est estimée à 167 millions 82 milles m3 (167 082 000 m3). Mais les efforts fournis par l’ONEA pour traiter ces boues se limitaient au curage des vases de l’assèchement dans les stations. Ces boues séchées curées étaient stockées sans autre forme de transformation, ce qui pouvait constituer un danger pour l’environnement, à savoir les risques de pollution des eaux, d’intoxication à grande échelle et de nuisance. De ce fait, il fallait continuer le processus en transformant les boues de leur état de déchets en matières premières, qui seront ,à leur tour, transformées pour avoir plus de valeur ajoutée. D’où cette étude qui a abouti à la production du compost.

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 L’enseignant-chercheur révèle qu’avec ces boues de vidanges, l’on est en mesure d’augmenter significativement les rendements, puisque l’un des problèmes de la production agricole au Burkina Faso, est la disponibilité de la fumure organique pour les producteurs. Or à travers cette étude, « nous sommes parvenus à mettre au point, une fumure organique, à base de boues de vidange, qui permet d’augmenter la productivité tout en conservant le sol ». Mieux, cette fumure peut être produite à grande échelle, ce qui n’est pas le cas des autres sources de fumures qui sont produites de façon saisonnière, a-t-il confié.

« En fonction des doses et des formulations, on peut aller à 50% d’augmentation des rendements par rapport aux parcelles qu’on a fertilisées. Aussi, quand on regarde la santé du sol, on s’est rendu compte que le bilan en nutriments au niveau du sol était positif ainsi que la matière organique. On peut enrichir cette fumure à volonté parce qu’on a des substrats locaux comme le Burkina Phosphate dont la vulgarisation pose un problème à cause de sa formule. On a pu l’incorporer aux boues de vidange et on peut augmenter la dose à volonté pour qu’il soit non seulement profitable aux plantes, mais également constitue un stock dans le sol pour la santé de ce dernier », a-t-il expliqué.

002Pour le Directeur général de l’ONEA, Flandion Idrissa SOURABIE, cette transformation des boues de vidange en compost permettra non seulement de « faire face à la question d'assainissement » mais aussi d’« améliorer la productivité agricole des sols », ce qui devra , sans nul doute,  « contribuer à l'autosuffisance alimentaire et au développement endogène ».

Des dires du DG ONEA, les résultats présentés à cet atelier, feront l’objet d’amendement des partenaires et s’ensuivront la validation de l’étude et la mise en œuvre des boues par les producteurs.

Yaméogo Wendlassida Olivier, directeur de l’exploitation Assainissement de l’ONEA, indique que la valorisation des déchets, contribuera énormément à « améliorer le taux d’assainissement » parce que jusqu’à une date récente, les boues de vidange séchées étaient accumulées dans les stations de traitement. Or dit-il, ces boues en contact avec les eaux de ruissellement, peuvent causer une contamination de l’environnement et affecter la santé des populations. C’est pourquoi, l’assainissement est une chaîne de valeur qu’il faut développer pour protéger l’environnement et la santé humaine.

À l’en croire, les résultats sont déjà satisfaisants. « Les résultats sont énormes et satisfaisants. Nous sommes très satisfaits parce que nous revenons de loin. De 12% du taux d’assainissement en 2015, nous sommes aujourd’hui à 40% », a-t-il souligné, ajoutant que ces chiffres démontrent une « avancée notable », même si beaucoup d’efforts restent à faire.

« Nous allons continuer à promouvoir la recherche afin de pouvoir anticiper sur nos problèmes, construire une sorte d’économie qui va permettre de valoriser les déchets au lieu de les jeter, pour le bien de nos populations notamment dans la production agricole », a-t-il rassuré, ajoutant que ces boues de vidange pourront également servir pour la production du biogaz.

Par ailleurs, Docteur Mamadou Traoré a salué cette initiative de l’ONEA, qui a permis aux chercheurs burkinabè de mettre leur expertise à profit pour résoudre ce problème de gestion des boues de vidange. Il souhaite que les universités du Burkina, soient les centres, pas seulement pour la formation, mais également pour résoudre les problèmes auxquels notre société est confrontée.

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Wendlassida Olivier Yaméogo, directeur de l'exploitation assainissement de l'ONEA

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Photo de famille des participants à l'atelier avec le DG de l'ONEA

 

Flora Sanou

473520809 1011424204359725 5859300148159841992 nLe Secrétaire technique de l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF), une structure rattachée à la Présidence du Faso a lancé, hier mercredi 15 janvier 2025, une opération de démolition des constructions et autres installations sur l’emprise de la voie de contournement de Ouagadougou.

473803177 1011424027693076 1829658049794288059 nLa sensibilisation a été faite à plusieurs reprises depuis juillet 2023, pour amener les populations à libérer l’emprise de cette voie, a rassuré le Directeur général de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) du ministère en charge de l’Habitat, Yacouba SIKO.

Cette opération de démolition vise donc à faire respecter la règlementation en matière d’occupation des espaces de construction et à libérer les accotements de la route pour la sécurité des usagers et des riverains.

473580975 1011423891026423 6062452132785847855 nPour le Secrétaire technique de l’ANCF, Sibiri HEBIÉ, il s’agit aussi de mettre de l’ordre dans le secteur du foncier. « On s’est attaqué à des installations commerciales pour le moment. Quand vous faites le tour de la voie de contournement, il y a des parcelles et des maisons à usage d’habitation », a relevé le Secrétaire technique de l’ANCF, qui a déploré la construction de maisons à usage d’habitation attenantes à la voie de contournement qui a une grande mobilité.

« Le gouvernement burkinabè a pensé la voie de contournement pour décongestionner le trafic dans la ville de Ouagadougou, fluidifier la circulation dans les abords pour la sécurité des riverains. Il n’est donc pas question que ce que nous avons voulu éviter en faisant le contournement se reproduise encore aux abords du contournement », a déclaré Sibiri HEBIÉ.

473709936 1011423944359751 894847618551507188 nIl a rappelé que tous ceux qui ont été impactés par la construction de cette route ont été dédommagés. Environ 9 milliards FCFA ont été mobilisés pour indemniser les personnes affectées par le projet de construction de cette route, selon le Directeur général des infrastructures de transport du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Moumouni ILBOUDO.

Le Secrétaire technique de l’ANCF a souligné que le travail ne s’arrêtera pas seulement sur la voie de contournement. « Nous avons des informations sur la colonisation des servitudes d’autres routes nationales et départementales », a-t-il soutenu. Le Secrétaire technique de l’ANCF a rappelé que la route fait partie du domaine public et est donc protégée par la domanialité publique.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Des jeunes entrepreneurs côtoient actuellement les experts de Nestlé au sein du Centre de Recherche et de Développement de la multinationale à Abidjan.

Ils sont tous demi-finalistes de la télé-réalité "Pépites d'Entreprises" de la chaine BF1 et ils portent les cinq meilleurs projets orientés sur la transformation et la commercialisation des produits alimentaires.

Au cours de ce séjour d’immersion, ces jeunes entrepreneurs travaillent à l’amélioration des produits alimentaires dont ils sont les fabricants. Ils interagissent avec les experts de Nestlé sur divers aspects de leurs produits : les apports nutritionnels, les recettes et ingrédients, la qualité, les emballages, les analyses sensoriels, et les plans pour développer leurs business.

Photo 21Le centre RD de Nestlé à Abidjan, est l’unique de la multinationale en Afrique subsaharienne. Il a un dispositif qui permet d’accélérer la mise en œuvre de projets alimentaires innovants.

« Nestlé croit en la force de l'innovation. Nous sommes heureux d'ouvrir nos portes à ces jeunes porteurs de projets innovants. Les jeunes entrepreneurs ont besoin de conseils, de soutien et surtout d'opportunités pour donner vie à leurs idées. Avec le soutien de nos experts, ces jeunes vont réévaluer leurs idées et travailler ensemble autour de concepts qui pourront les aider à passer à un niveau supérieur » a indiqué Hailé Tesfalidet, Directeur du Centre de Recherche de Nestlé en Afrique Subsaharienne.

Photo 4Au terme de la première journée d’immersion, Ouedraogo Roseline, parlant au nom du groupe de jeunes entrepreneurs indique que « cette immersion est intense et très pratique. Nous faisons des études de cas portés sur nos propres produits alimentaires. A mesure que nous travaillons, nous découvrons diverses perspectives et apprenons énormément. Cette expérience fera toute la différence dans notre parcours d’entrepreneur.’’

Outre l’immersion au Centre de Recherche de Nestlé, ces jeunes entrepreneurs visiteront l’usine MAGGI de Nestlé afin de découvrir et d’apprendre sur les processus pratiques de contrôle qualité. Ce séjour d’immersion offrira également l’opportunité aux jeunes entrepreneurs d’aller au contact des acteurs de la chaine de distribution des produits Nestlé dans les marchés de quartier et les grandes surfaces d’Abidjan.

Photo 3 1Pour Monsieur Sidiki Diawara, Directeur Général de Nestlé Burkina, ce voyage offert par Nestlé cadre avec l’ambition consistant à donner diverses opportunités économiques aux jeunes au Burkina Faso et dans la sous-région. "Nous croyons au potentiel de la jeunesse et les encourageons à commencer en force et à finir en force comme le dit la marque NESCAFÉ qui subventionne ce programme.’’

Cet engagement de Nestlé Burkina intervient dans le cadre de l’initiative mondiale Nestlé Needs YOUth dont le but est d'aider les jeunes à avoir des opportunités économiques.

A propos du Programme "Pépites d'Entreprises" "Pépites d'Entreprises" est la première télé-réalité exclusivement dédiée à l'entrepreneuriat en Afrique francophone. Depuis quatre ans, ce programme TV réunit des milliers de jeunes désireux de se lancer dans l'entrepreneuriat.

Au début de cette année, 1200 jeunes étaient au départ de ce programme qui verra son apothéose ce 21 décembre avec 4 finalistes en compétition.

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 À propos de Nestlé au Burkina Faso : Nestlé croit en la force d’une bonne alimentation pour améliorer la qualité de vie de tous aujourd’hui, ainsi que celle des générations futures. Nestlé Burkina Faso est une filiale de Nestlé. Présents au Burkina Faso depuis 2009, nous contribuons à créer de la valeur pour les consommateurs et les communautés.

468661275 1104747844987927 7172970477967378219 nLe 15 juillet dernier, Radars Info Burkina recevait une correspondance de Sougalo Traoré, habitant des Hauts-Bassins et « ami de la nature ». Son courrier était relatif au « #Jardin #botanique Baba Traoré », mitoyen du Conseil régional des Hauts-Bassins dans les encablures du stade omnisport Sangoulé Lamizana qui serait sous la menace d’être détourné de son objectif premier.

En guise de rappel, Monsieur Sougalo précisait que ce jardin d’environ cinq (05) hectares qui porte le nom du premier président du Conseil régional des Hauts-Bassins aurait été attribué à un opérateur économique bien connu dans la ville de Sya en juillet 2019 en contrat PPP (Partenariat public-privé).

Mais depuis cette date, selon le courrier parvenu à Radars Info Burkina, l’intéressé ne se serait plus jamais rendu au Conseil régional et il n’existerait aucun document qui le lierait à l’institution à ce jour. Cependant, celui-ci a commencé les travaux sur le site. Nous avons pu le constater de visu.

Cet espace est destiné à être un jardin botanique, donc un lieu de découverte et de formation des générations actuelles et futures. Les réalisations entamées et le plan d’aménagement que votre média a pu parcourir, laissent voir qu’une partie du jardin botanique de Bobo-Dioulasso deviendra plutôt un lieu de loisir et de divertissement.

Suite à la correspondance parvenue à notre rédaction, nous avons rencontré différents acteurs concernés par cette affaire dans la perspective d’en faire un recoupement digne de foi. Notre démarche ne vise à incriminer personne sans avoir la version de témoins, de structures et d’institutions clés. Si le jardin botanique de Bobo-Dioulasso a changé de destination, il sied de savoir si cette donne a suivi les règles et procédures en vigueur au Burkina Faso.

En attendant de vous présenter la substance des entretiens réalisés, nous apprenons, que la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins devrait tenir une session extraordinaire à compter de ce lundi 2 décembre pour s’achever le mercredi 4 décembre 2024.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, deux concernent le jardin botanique :

- échanges sur le jardin botanique du Conseil Régional des Hauts-Bassins ;

- visite du site du jardin botanique et de certains chantiers de la région.

C’est une belle initiative au lendemain de l’inauguration, par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, construite dans le cadre de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.

Cependant, aux dernières nouvelles, cette session a été reportée à une date ultérieure.

Dans un contexte marqué par la volonté des autorités de la transition de faire de la bonne gestion du foncier une préoccupation majeure, l’avenir du « #Jardin #botanique

Baba Traoré » interpelle plus d’un. C’est donc un sujet que Radars Info Burkina suivra pour vous avec beaucoup d’intérêt.

Radarsburkina.net

465999044 891352993097831 2595348832500498889 nLe ministre de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ et le Conseiller spécial du Président du Faso, chargé des questions agricoles, Dr Abdourasmane KONATE, ont procédé au lancement de la récolte du riz des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Niéguema, ce vendredi 8 novembre 2024, dans la commune de Bama, région des Hauts-Bassins.

466004373 891353573097773 8370888409915212488 nLes VDP assurent la sécurisation de la zone et produisent pour leur alimentation conformément à la vision du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Pour cette campagne, ils ont emblavé 20 hectares de riz sur un périmètre de plus de 600 hectares, qui était délaissé depuis plus de sept ans et dont l’aménagement a été engagé avant le début de la campagne humide sur instruction du ministre SOMBIE.

466118038 891353769764420 459617579577238755 nLe Commandant SOMBIE s’est dit satisfait du niveau d’engagement et de patriotisme des exploitants en général et des VDP en particulier, car, convaincu que cette approche est la voie du développement du Burkina Faso, rapporte son service de communication.

 Aussi, il a salué ce « modèle réussi » qui allie sécurité et production agricole.

« 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒂̀ 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕, 𝒂̀ 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒔 𝑽𝑫𝑷 𝒒𝒖𝒊, 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒂̂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒐𝒕𝒊𝒅𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 21 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆𝒔, 𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒑𝒂̂𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑭𝒂𝒔𝒐. 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒖𝒔, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒐𝒍𝒕𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒔𝒂𝒕𝒊𝒔𝒇𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒖𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑺𝒐𝒏 𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒍𝒆 𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆 𝑰𝒃𝒓𝒂𝒉𝒊𝒎 𝑻𝑹𝑨𝑶𝑹𝑬 𝒏𝒆 𝒔’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒂𝒊𝒏𝒆𝒕𝒆́ 𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒕𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒐𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 », a déclaré le ministre SOMBIE.

À en croire le chef du département de l’Agriculture, les efforts vont se poursuivre à travers le pays pour accroître le potentiel exploitable en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025.

465863848 891353496431114 7816900610480632547 nSéance tenante, il a donné des instructions et invité les producteurs à procéder le plus rapidement possible aux récoltes pour faire place à la campagne sèche pour laquelle des actions, telles que la distribution des intrants est d’ores et déjà en cours, fait savoir son service de communication.

Rappelons que le riz fait partie des huit filières cibles de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 », avec un objectif de production d’un million de tonnes.

Radarsburkina.net

465859794 887501463572237 7834345412449731811 nLa Brigade d'Enquête et de Recherche de l'Ouest (BERO) de la Coordination nationale de lutte contre la fraude, a saisi 1.050 cartouches, soit 10.500 paquets ou encore 210.000 bâtons de cigarettes de marque "SIR".

La saisie a été faite dans la nuit du 5 au 6 novembre 2024, dans les encablures de Pâ, sur l'axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso. La valeur de la saisie est de 10.500.000 FCFA selon la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

465930813 887501506905566 447456721918012332 nPour la CNLF, après plusieurs séances de sensibilisation, place à la phase décisive de répression des auteurs de la fraude et leurs complices.

Dans cette dynamique, la faîtière de la lutte contre la fraude au Burkina, veut « contre vents et marées, généraliser la lutte contre la fraude pour accompagner les efforts des plus Hautes Autorités à restaurer l'autorité de l'Etat partout où besoin s'exprime ».

Le Coordonnateur national Dr Yves Kafando, tout en encourageant ses collaborateurs immédiats, salue la collaboration étroite des populations, qui a permis d’enregistrer jusque-là les acquis.

Par ailleurs, la coordination nationale rappelle aux burkinabè épris de concurrence loyale que ses services restent ouverts à toute dénonciation de pratiques frauduleuses et rassure de sa détermination à jouer sa partition dans l'assainissement des milieux économiques au Burkina Faso.

Radarsburkina.net

465592601 891552909770065 9183077104464889542 nLa Police municipale informe avoir effectué un contrôle le mercredi 06 novembre 2024, dans un bar à Tampouy dans l'arrondissement N°3 de Ouagadougou, suite à une plainte pour nuisances sonores et dépravation des mœurs.

Lors du contrôle, plusieurs autres infractions liées aux conditions d’exploitation d’un débit de boissons ont été constatées. Une importante quantité de chicha (52 tubes et une bouteille de gaz) a été saisie dans le bar, en application de l'arrêté portant interdiction de la consommation de la Chicha dans la ville de Ouagadougou.

465733236 891552873103402 6347967154713617707 nSelon la Police Municipale, cette action s'inscrit dans la lutte contre le tabagisme et la consommation de la drogue en milieu juvénile et scolaire, la préservation de la santé et du bien-être de la population.

Elle rappelle les tenanciers des débits de boissons au respect strict des conditions d’exploitation de leurs établissements, particulièrement l’interdiction de la fréquentation des mineurs dans les débits de boissons, la consommation et la commercialisation de la Chicha.

 Tout tenancier contrevenant subira la rigueur de la règlementation, prévient la Police municipale.

Les populations sont invitées à faire les dénonciations en contactant le Service de l'Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou sur les numéros suivants :

Numéro vert : 80.00.11.03

Plate-forme des plaintes WhatsApp : 70.00.83.41

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encens1L'encens appelé «woussoulan», parle d'elle-même à la 17e édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO). Cette résine aromatique brûlée généralement pour parfumer les maisons, a plusieurs autres vertus. Certains exposants du SIAO nous ont fait quelques confidences sur les différents rôles que peut jouer l'encens, en fonction de sa typologie.

Mme Berthè Kouyaté, exposante venue du Mali, dévoile les variétés d'encens dont elle dispose, au pavillon Soleil Levant.

encens2Selon elle, il y a des encens qui sont uniquement utilisés pour parfumer la maison surtout pendant la saison pluvieuse ou la période de fraîcheur.

« Ces encens sont par exemple, le djenifima, le sarakatan, le tafachile, le Djenimissen, le Ound, le Danalbalate ou coco rapé, le Sandalfleurs, le Woussoulan Couscous, l'encens blanc (dégage beaucoup de fumée donc il ne doit pas être mélangé à d'autres types d'encens) », a-t-elle énuméré, ajoutant qu'ils chassent également les moustiques et les insectes dans les maisons. Les prix varient entre 2000 FCFA et 25000, selon le mélange et la quantité souhaités par le client.

À côté de ces encens, il existe des « encens secrets », nous a-t-elle confié

 « Il y a de l'encens d'affection. Lorsque tu l'utilises, partout où tu arrives, tu seras aimé.

 Il y a de l'encens qui portent chance. Avant de sortir de ta maison, tu te parfumes avec la fumée de l'encens. Les portes vont s'ouvrir pour toi sans problème.

encens3Il y a aussi de l'encens pour une abondance financière. Avec ce type d'encens, tu ne peux jamais connaître une sécheresse financière. Tu ne vas jamais manquer d'argent », a-t-elle avoué.

Ces encens top secret, leurs noms restent également secrets, puisque notre interlocutrice n'a pas voulu les citer. Les prix vont de 10.000 à 45000 voir plus.

Une cliente qui a requis l'anonymat, affirme aimer l'encens, mais il lui est difficile de l'utiliser puisque cela indispose son époux et leur enfant.

« Au début, j'utilisais l'encens. Mais mon mari n'aime pas quand je mets dans la maison, même mon fils. Quand je mets ils sont enrhumés à cause de la fumée. Donc j'achète uniquement pour mettre sur mes habits, dans le placard », nous a-t-elle notifié.

Ahmadou Sidibé, exposant Nigérien, se trouve dans les stands externes. Il est spécialisé également dans la vente des encens pour les maisons notamment le djenifima, le sarakatan, le tafachile, le Djenimissen, le Ound, le Danalbalate ou coco rapé, le Sandalfleurs, etc.

À son niveau les prix vont de 1000 FCFA à 15000 FCFA.

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Il confie également qu'il existe des encens pour garder le mari, pour chasser les génies, pour attirer les hommes pour ce qui concerne les filles et pour attirer les femmes s'agissant des hommes en quête d'âme sœur.

Cependant, sieur Sidibé a fait le choix de ne pas commercer cette catégorie d'encens.

Flora SANOU

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