dimanche 16 mars 2025

482049601 970396275282755 4647158684866323707 nAu total, 473 tonnes de pâtes alimentaires de la marque « Super Noogo » soit 16500 sacs de 22,7 kg et 2500 cartons de 8 kg, dont la date de péremption est effective depuis septembre 2024, ont été interceptées par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF). Ces produits impropres à la consommation, ont été présentés à la presse ce jeudi 6 mars 2025, à Ouagadougou.

La marchandise saisie d’une valeur financière de 189 millions 200000 francs CFA, était stockée dans plusieurs magasins répartis dans la ville de Ouagadougou. Le carton de ces pâtes alimentaires périmées, se vendait entre 8000 et 10 000FCFA contre le prix ordinaire qui est de 18 000FCFA, afin de faciliter l’écoulement rapide.

À ce stade, quatre (4) entrepôts ont été découverts dont deux grands magasins scellés, cinq (5) personnes interpellées dont deux (2) placées en garde à vue depuis plus d’une dizaine de jours et la procédure est toujours en cours, a expliqué la CNLF.

1b0e5cd3 c8c9 481c 962b d7205a716bcfSelon le Coordonnateur national, Dr. Yves KAFANDO, cette fraude a été rendue possible avec la complicité de certains détaillants desdits produits, présents dans les marchés et quartiers sur le territoire national.

« L’intention de nuire à la santé des populations en mettant à leur disposition des produits impropres à la consommation est manifeste. En plus de se remplir illégalement les poches, les auteurs de cette fraude de grande envergure ont royalement ignoré le minimum de moralité qui accompagne la fonction de commerçant de produits alimentaires », ce, malgré les appels à l’intégrité, la résilience du peuple burkinabè dans tout son ensemble et le travail de sensibilisation mené au quotidien, a-t-il déploré.

Toutefois, il estime que plusieurs commerçants ont abandonné la pratique de la fraude particulièrement ceux qui ont déjà été interpellés par la CNLF. « Ils sont nombreux aujourd’hui ceux qui ont abandonné. Je puisse vous assurer, lorsqu’ils sont appréhendés par la population, en la matière, c'est difficile, quasiment impossible d’avoir un récidiviste sur les mêmes faits. Ce sont de nouveaux acteurs. Ce ne sont pas les mêmes », a-t-il laissé entendre.

482127970 970395488616167 47592139591686068 nDr. Yves KAFANDO, a rassuré de l’engagement de sa structure à poursuivre son élan d’épuration et d’assainissement du milieu commercial. « Cette traque va aller en s'intensifiant pour préserver les intérêts supérieurs de l'État et des populations », a-t-il dit, ajoutant qu’après autant de répétitions pédagogiques, « la tolérance zéro n'est plus une vue d'esprit. C'est désormais la boussole de la CNLF ».

« Tant qu'ils vont s'opposer aux bonnes pratiques, ils croiseront le fer avec la coordination nationale de lutte contre la fraude, pour ça je puis vous rassurer », a-t-il prévenu.

Par ailleurs, le premier responsable de la structure de lutte contre la fraude, a invité la population à plus de vigilance et de collaboration pour démasquer ces commerçants véreux. « Vérifions toujours les informations sur la qualité des produits que nous consommons. La pauvreté ne saurait être une excuse pour toutes les dérives. Ça y va de notre survie, notre dignité et notre intégrité », a-t-il exhorté.

À l’endroit des commerçants qui n’arrivent pas à écouler leurs produits à bonne date, le Coordonnateur national de lutte contre la Fraude Dr. Yves KAFANDO, les invite à saisir les services compétents, pour se faire aider, car le tout n'est pas de réprimer.

482132962 970396575282725 2903841405148546297 n« Lorsque les importateurs ont des produits qui arrivent à court de péremption, il faut informer les services techniques pour prendre des dispositifs pour ce cas de figure. Si nous avions été alertés avec cette quantité (473 tonnes de pâtes alimentaires périmées), qu'est-ce que nous aurions pu faire ? Nous allons constater effectivement que les produits sont périmés. Deuxièmement, nous allons prendre attache avec les unités de transformation d'aliments de détails pour voir comment est-ce que ces produits peuvent être transformés pour l'utilisation animale, bien entendu, avec les techniciens des services vétérinaires. Voilà une porte de sortie. Mais s'entêter pour commercer ces produits, pour que les humains consomment évidemment, c'est désastreux », a-t-il expliqué.


Radarsburkina.net

01Après l'inauguration de l'Agence Auxiliaire de Kayes au Mali, le 24 janvier 2025, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, a ouvert également les portes du nouvel immeuble fonctionnel de son Agence Auxiliaire à Bobo-Dioulasso, ce samedi 8 février 2025.

Présidée par le ministre de l’Économie et des Finances du Burkina, Dr Aboubakar NACANABO, cette cérémonie a connu la présence de Jean-Claude Kassi BROU, gouverneur de la BCEAO, Adama COULIBALY, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Côte d’lvoire, Président en exercice du Conseil des Ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Étaient également présents, le directeur de la BCEAO pour le Burkina, Armand BADIEL, plusieurs membres du gouvernement burkinabè, des anciens gouverneurs de la BCEAO, des Présidents de Conseils d’Administration, des Directeurs Généraux des Compagnies financières, des Banques et Etablissements financiers ainsi que des Systèmes Financiers Décentralisés et plusieurs autres personnalités.

Entamé en juin 2018, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'extension du réseau des agences de la BCEAO et de réhabilitation des immeubles existants, ce joyau répond au besoin d'adapter les infrastructures de la BCEAO aux volumes des opérations ainsi qu'aux exigences de leur sécurisation. Il vise également à améliorer les conditions de travail du personnel tout en facilitant le traitement des opérations monétaires d’approvisionnement et de change des institutions financières et des populations des 4 régions que sont les Hauts-Bassins, les Cascades, la Boucle du Mouhoun et le Sud-Ouest.

Bobo-Dioulasso joue un rôle essentiel dans la croissance économique du Burkina

Pour le Président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (#APBEF), Diakarya OUATTARA, Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina, occupe une place stratégique dans l’économie nationale.

La ville de Bobo-Dioulasso, située au carrefour de plusieurs axes internationaux, compte le plus d’agences bancaires, après Ouagadougou, avec environ 10% du parc.  Elle renferme 80% des agences de la région des Hauts-Bassins qui compte elle-même 12% environ de l’ensemble des agences bancaires à l'échelle nationale. Au 31 décembre 2023, les 4 régions desservies par l’agence auxiliaire de Bobo, représentaient 23% du réseau bancaire national soient 80 agences et 136 distributeurs automatiques de billets, a révélé Diakarya OUATTARA.

Selon lui, cette nouvelle agence permettra donc, de « renforcer l’accompagnement des établissements de crédit et des systèmes financiers décentralisés, de répondre de façon plus efficace à leurs demandes et partant, d’améliorer les services à la clientèle et le bien-être des populations ».

Rapprocher les services bancaires des populations, une réalité sur le terrain

02À en croire le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi BROU, l’Agence Auxiliaire de Bobo-Dioulasso, revêt une importance historique, car, elle est la première agence auxiliaire construite par une équipe dirigeante de la BCEAO exclusivement africaine, avec à sa tête Feu le Gouverneur Abdoulaye FADIGA, à qui il a rendu un vibrant hommage.

De ses dires, les vœux formulés par Feu Fadiga, à l’inauguration de cette Agence, le 22 juin 1977, notamment « rapprocher les services bancaires des populations, soutenir le développement d’un écosystème financier dynamique dans la partie méridionale du pays, participer à la mise à disposition des populations de billets et pièces de meilleure qualité, répondant à leurs besoins, tout en réduisant les risques et les coûts liés aux déplacements des fonds sur de longues distances » ne sont plus à démontrer.

« La région des Hauts-Bassins abrite 15 des 16 banques présentes au Burkina et 23 institutions de microfinance, contribuant à dynamiser l’écosystème économique et répondre aux besoins variés des populations, 37 agences bancaires et 41 agences

d’institutions de microfinance pour accompagner le financement des activités locales », a-t-il notifié.

L'Agence Auxiliaire de Bobo-Dioulasso, leader de toutes les Agences Auxiliaires de la BCEAO

S'agissant de la circulation fiduciaire, les versements et retraits effectués par les banques aux guichets de l’Agence Auxiliaire de Bobo-Dioulasso ont atteint, en moyenne annuelle, 2 163 milliards de FCFA et 2 110 milliards respectivement au cours des deux dernières années, a confié Jean Claude Kassi BROU. De ses dires, ses montants représentent un tiers des opérations fiduciaires réalisées au plan national et placent l’Agence Auxiliaire de Bobo-Dioulasso au premier rang de toutes les Agences Auxiliaires de la BCEAO.

D'ailleurs, dira-t-il, « la ville de Bobo-Dioulasso s’impose comme une plaque tournante majeure pour le commerce des produits agricoles, non seulement avec le reste du Burkina, mais également avec les pays voisins. La ville constitue un carrefour essentiel, relié par plusieurs axes internationaux qui la connectent à la Côte d’Ivoire, au Mali et au Ghana. »

03Dans son allocution, le ministre de l'Economie et des Finances, patron de la cérémonie, a notifié qu'avec cette inauguration, les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun, les Cascades et le Sud-Ouest, soit 15 provinces du Burkina, bénéficieront désormais d’une meilleure disponibilité des services bancaires, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en billets de qualité pour les petites transactions au quotidien.

De son point de vue, cet édifice est bien plus qu’un bâtiment. Mieux, il « incarne une vision, une ambition : celle d’un Burkina Faso où chaque région bénéficie des outils nécessaires à son développement économique. Il traduit aussi notre volonté de bâtir une finance inclusive, au service de toutes et de tous, et ancrée dans les réalités locales », a-t-il laissé entendre.

Le président de l’APBEF, a exprimé la reconnaissance et les remerciements de la profession bancaire au Gouverneur de la BCEAO pour son écoute, sa disponibilité, et l’accompagnement constant apporté au secteur bancaire national à travers le « refinancement soutenu des besoins de liquidités et le financement spécifique de la campagne cotonnière depuis 2 ans ».

Il a renouvelé l’engagement de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina, à accompagner l’Etat dans son Plan de développement économique et social, ainsi que la BCEAO, dans la mise en œuvre de ses réformes visant à renforcer la solidité du système bancaire et financier et l’accès aux services financiers afin de promouvoir une croissance durable et inclusive de l'économie nationale.

Par ailleurs, il a formulé le vœux que l'inauguration du nouvel immeuble de l'Agence Auxiliaire de Bobo-Dioulasso, soit le top départ d’une série d’inaugurations d’Agences Auxiliaires de la BCEAO dans d’autres villes stratégiques du Burkina Faso.

Dans ce sens, le ministre de l'économie et des finances, Dr Aboubakar NACANABO, a, au nom du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, soumis officiellement la requête de construction d’une agence dans la région du Centre Est, au regard des potentialités économiques de la zone Est de notre pays. De sa conviction, cette agence pourra « contribuer à ravitailler une partie du Niger compte tenu de la proximité ».

D'ores et déjà, il a salué la décision des autorités de la Banque Centrale, de construire une nouvelle Agence Auxiliaire à Ouahigouya, dans le Nord du Burkina Faso , dont il espère voir le début des travaux en 2025.

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Le nouvel immeuble de l'Agence Auxiliaire de la BCEAO à Bobo-Dioulasso, érigé sur une superficie de 4200m², comprend un bâtiment principal de deux niveaux (R+1), complété par des bâtiments annexes dont un Poste de Contrôle des Entrées, un local pour la Police et un accès sécurisé pour les fourgons des banques. Sur sa toiture, le bâtiment est muni de panneaux solaires dont l'utilisation permet de réduire la consommation de l'énergie conventionnelle.

Flora Sanou

7c0a36c1 ba1d 4582 8523 c6aa2280419aCe jeudi 19 décembre 2024, s’est tenu dans les locaux de l’Agence Principale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, à Ouagadougou, la quatrième et dernière session ordinaire au titre de l'année 2024 du Conseil National du Crédit (CNC) du Burkina Faso. Cette session a été présidée par Monsieur Tertius Zongo, représentant du Burkina Faso au Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, mandaté par le Ministre de l’Économie et des Finances, Président statutaire du Conseil, Dr Aboubakar Nacanabo.

ab3668c5 dd35 42e4 991b a9abf675c594À l’ouverture de la réunion, Tertius Zongo a souligné que tout ce que le Conseil National du crédit fait, c’est pour « accompagner les autorités, pour faire en sorte que les besoins qui sont exprimés de part et d’autre, que nous voyons comment nous pouvons être aussi une courroie pour apporter des réponses ».

Il s’est agi au cours de cette session de faire une revue de certaines questions qui étaient très pertinente pour le développement du Burkina et partant, de la région, selon M. Zongo.

En effet, le Conseil, après avoir approuvé le procès-verbal et le relevé des avis et recommandations de sa réunion ordinaire du 26 septembre 2024, a adopté le rapport de synthèse de la session thématique du 23 mai 2024. Il ressort que l’inflation est maintenue à un niveau relativement élevé, car le taux d’inflation de l’Union ressortirait à 3,6% en moyenne annuelle en 2024, contre 3,7% en 2023. Au Burkina, elle est attendue en moyenne annuelle à 3,7% en 2024 et à 3,8% en 2025 et devrait décélérer annuellement pour atteindre le niveau de 2,4% en 2029. Ce niveau de l’inflation serait lié à l'insuffisance de l’offre de produits céréaliers, la perturbation des circuits de distribution ainsi que la hausse du coût de l’électricité dans certains pays.

Toutefois, une forte croissance économique se poursuit. Pour le Burkina Faso, le taux de croissance du Produit Intérieur Brut est attendu à 5,0% en 2024 et devrait s’établir à 5,8% en 2025, sous l’impulsion d’une hausse de la production agropastorale et du regain de vigueur de l’activité dans le secteur tertiaire. Dans l’Union, il est attendu en hausse à 6,0% en 2024 contre 5,3% en 2023, se situerait à 6,9% en 2025 et serait en moyenne de 6,3% sur la période 2026-2029.

Au regard de ces perspectives, les membres du Conseil se sont félicités de la détermination des Autorités à assainir les finances publiques de manière à réduire le déficit budgétaire à 3,0% à l’horizon 2027, une réduction essentielle à la stabilité intérieure et extérieure. Pour ce faire, l’ajustement budgétaire devrait être axé sur la mobilisation des recettes afin de préserver les dépenses prioritaires.

Aussi, les membres ont adopté leur programme d’activités au titre de l’année 2025. Dans cette perspective, ils ont convenu de poursuivre l’approfondissement de leurs réflexions sur l’offensive agropastorale et halieutique afin d’accélérer la transformation structurelle de l'économie. Ce chantier phare parmi tant d’autres de l’État burkinabè, sera examiné sous l’angle de l’accompagnement en termes de financement par le secteur privé sur les différents volets prioritaires en particulier, la transformation industrielle des productions agricoles dans une approche chaîne de valeur.

d68deb93 a4b1 44d9 b177 7c3cf30eb674En outre, le Conseil a analysé le cadrage macroéconomique de l’UEMOA, élaboré par la BCEAO pour la période 2024-2029. Des explications du représentant du président statutaire du CNC, ce cadrage macro-économique « permet de voir comment nos économies vont se comporter au cours de cette période, quels sont les problèmes que nous entrevoyons, mais comment nous essayons aussi de faire des propositions de solutions aux autorités, faire des recommandations pour les éclairer sur les décisions qui seront prises, pour que tout aille dans le bon sens ».

Par ailleurs, au terme des travaux, les membres du Conseil National du Crédit ont été informés qu’au cours de la session du Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, tenue le 04 décembre 2024 à Dakar, l’organe collégial a décidé de maintenir inchangés à 3,5% et 5,5%, les principaux taux directeurs de la Banque Centrale et à 3,0% le coefficient des réserves obligatoires applicable aux banques.

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Le bilan des activités du CNC courant l’année 2024, sera probablement dressé, à la première session de l’année 2025, a fait savoir le représentant du ministre de l’Économie, Tertius Zongo.

Flora Sanou         

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

469983889 910163617972688 5485677861853030891 nLa Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude (CNLF) a présenté ce mardi 10 décembre 2024, à la presse, une quantité importante de boissons alcoolisées de marque Heineken dont les dates de péremption étaient largement dépassées.

Ce sont au total, 7.618 cartons soit 182 832 bouteilles d’ « Heineken », qui ont été interceptées et saisies à Ouagadougou. La valeur commerciale est estimée à 121.888.000 FCFA. Ces produits frauduleux, étaient stockés dans un entrepôt principal situé dans la Zone d'Activités Diverses (ZAD) et un entrepôt secondaire appartenant à un distributeur à Saaba, avant d’être acheminés dans les maquis et gargotes de la ville.

Selon le Coordonnateur National de la CNLF, Dr Yves KAFANDO, ces produits étaient en cours de commercialisation à 5000 Francs CFA le carton au lieu du coût ordinaire de 16.000 FCFA et la date de péremption était le 30 novembre 2024.

Il a déploré l’attitude de certains opérateurs économiques qui, en cette fin d'année, qui ont prioritairement à l’esprit le gain facile au mépris de la santé publique.

« 𝐴𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑞𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑟𝑔𝑜𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑚𝑒́𝑒𝑠, 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑖 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑛𝑖 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢'𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟0-𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖𝑎𝑙 », a-t-il martelé.

De ses dires, les personnes impliquées ont été placées en garde à vue, et l'entrepôt a été scellé. Mais ceux-ci bénéficient d’une liberté provisoire après avoir payé une forte caution.

469966661 1012540074244286 5750880250871284542 nEn effet, le Coordonnateur National a rappelé, que les textes prévoient une peine de privation de liberté d’un à cinq ans avec une amende allant de 500 mille à 500 millions de Francs CFA. Ainsi, les mises en cause, tous des Burkinabè, au regard de la gravité de l’infraction, auront à payer une amende de 500. 000.000. Pour avoir déjà versé la somme de 200 millions de Francs CFA, ils bénéficient de la liberté provisoire sous caution. Les 300 autres millions seront récupérés, a-t-il rassuré.

Le Coordonnateur National a également lancé un appel à la presse et aux citoyens à redoubler de vigilance face aux pratiques commerciales douteuses, particulièrement à l'approche des fêtes de fin d'année.

Le Coordonnateur National a réaffirmé l'engagement de sa structure à poursuivre la lutte contre la fraude sur tout le territoire national, afin d’assainir par tous les moyens légaux, les milieux commerciaux.

Pour Dr Yves Kafando, « lorsque des délits touchent directement à la vie des populations, l’État et ses démembrements n’ont qu’un choix patriotique : protéger, vaille que vaille, les intérêts supérieurs du peuple ». Pour ce faire, l’heure n’est plus à la sensibilisation mais à la répression. « La CNLF, sera sans pitié contre les auteurs de telles forfaitures », a-t-il prévenu.

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Par ailleurs, il a exhorté les populations, qui selon lui, sont les véritables acteurs de la lutte contre la fraude, à continuer de jouer leur rôle en dénonçant les comportements à risque.

Radarsburkina.net

469966696 1024000566426460 7872406762657770949 nLe Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé, ce mardi 10 décembre 2024, à Ouagadougou, la cérémonie de remise des premiers lingots d’or issus du traitement de la cargaison de charbon fin de la mine d’or d’Essakane abandonnée au profit de l’État burkinabè.

Selon la direction de communication de la primature du Faso, à ce jour, la société GOLDEN HAND SA a traité avec succès environ 142,37 tonnes de résidus miniers après neutralisation de l’arsenic, soit 32,31 % de la quantité totale de la cargaison remise. 44 lingots d’or d’un poids total de 93,197 kg issus de ce traitement d’une « pureté élevée », ainsi qu’environ 1,628 kg de scories, ont été livrés, a indiqué le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ajoutant que cette première quantité sera destinée à alimenter la réserve nationale d’or.

469886297 1024000586426458 1055863598296329796 nSelon lui, le choix porté par l’État sur GOLDEN HAND SA, la toute première usine de traitement de résidus miniers au Burkina Faso et dans la sous-région ouest-africaine, avec une technologie entièrement développée par des ingénieurs burkinabè pour le traitement de la cargaison de charbon fin, n’est pas fortuit.

« Il traduit notre vision de créer de la richesse à travers la promotion de l’expertise nationale dans notre secteur minier, gage d’un développement socio-économique endogène et durable », a expliqué le Chef du Gouvernement.

Le Burkina Faso s'engage résolument dans la valorisation locale de ses ressources, grâce à une technologie 100 % nationale et un soutien affirmé du Gouvernement.

« Tout en souhaitant longue vie et prospérité à la société GOLDEN HAND SA, je voudrais rassurer une fois de plus ses promoteurs de l’accompagnement du Gouvernement. Car, plus jamais notre charbon fin n’ira hors du pays pour être traité. Il sera traité efficacement par nos chimistes, à partir d’une technologie 100 % burkinabè, par nos frères et sœurs burkinabè, afin de contribuer à consolider notre économie pour un développement endogène, durable et profitable à tous », a-t-il martelé.

Concernant la provenance de ce charbon fin, le Chef du Gouvernement a rappelé que l’accord transactionnel a été conclu entre la société IAMGOLD ESSAKANE SA et l’État en décembre 2023.

« Dans le cadre du dénouement de l’affaire dite « Charbon fin », sur requête de la société IAMGOLD ESSAKANE SA, un accord transactionnel a été conclu entre elle et l’État en décembre 2023. Au terme de cet accord, outre le paiement d’une amende de 9 milliards F CFA par la société IAMGOLD ESSAKANE SA, il a été convenu de l’abandon, au profit de l’État, de l’ensemble de la cargaison de charbon fin, objet du différend, soit au total plus de 440 tonnes de résidus miniers » a notifié Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

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En rappel, c’est le mardi 23 janvier 2024 que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré les activités de l'usine de traitement des résidus miniers Golden Hand SA.

La société GOLDEN HAND SA est détenue par des nationaux à hauteur de 40 % pour l’État burkinabè et de 60 % pour le secteur privé national.

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Diakarya Ouattara président de lAPBEF

« Le système bancaire burkinabè reste solide, l’économie résiliente et le taux de croissance ressortirait à 4% d’ici fin 2024 », selon l’APBEF-B.

« L’économie du Burkina est résiliente et le taux de croissance ressortirait à 4% d’ici la fin de l’année selon les estimations de la DGEP (direction générale de l’économie et de la planification. Malgré le contexte socio-politique difficile, notre système bancaire reste solide », a souligné dans son discours introductif le président de l’Association professionnelle des Banques et établissements financiers (APBEF-B), Monsieur Diakarya Ouattara.

C’était au cours d’une rencontre de concertation traditionnelle délocalisée, tenue ce jeudi 28 novembre 2024 à l’hôtel Silmandé à Ouagadougou avec la Direction nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (#BCEAO). Il s’agit de la troisième rencontre de l’année 2024, étendue à tous les directeurs généraux des banques. Les points inscrits à l’ordre du jour étaient entre autres, l’analyse de la conjoncture économique récente, la situation du système bancaire national et des points d’informations sur des réformes importantes qui sont en cours au niveau de la banque centrale.

Selon Monsieur Diakarya Ouattara, la conjoncture de ces trois derniers trimestres de l’année 2024 a été marquée sur le plan mondial, par la persistance des tensions géopolitiques enregistrées, des perturbations de la production et du transport des produits de base, des conflits, des troubles sociaux et des phénomènes météorologiques extrêmes. Sur le plan national, selon le premier responsable de la faîtière des banques et des établissements financiers, la dynamique de la reconquête de l’intégralité du territoire ainsi que la campagne agricole favorable qui s’annoncent, vont « contribuer à atténuer les tensions sur les prix ».

De l’avis de l’APBEF-B, malgré le contexte socio-politique difficile, le système bancaire burkinabè reste solide à travers la poursuite de l’extension des réseaux d’agence et des automates ainsi que le financement du secteur privé.

« Quant à l’inflation, une baisse relative est observée, même si le taux reste encore élevé. Les politiques monétaires des différentes banques centrales connaissent un

assouplissement depuis le mois de juin », a-t-il expliqué.

Toutefois, au niveau régional et national, une tension de liquidité observée, a contraint la banque centrale à augmenter le niveau des injections de liquidité et à ouvrir des guichets marginaux aux banques.

Le président de l’APBEF a tenu, par ailleurs, à remercier le Directeur national de la BCEAO, pour sa grande disponibilité, l’accompagnement et le soutien qu’il apporte au quotidien au système bancaire national.

Armand Badiel Directeur national BCEAOPour sa part, le directeur national de la BCEAO, Armand Badiel, a exprimé toute sa satisfaction au bureau de l’APBEF et à tous ses membres. Il a rappelé qu’en début d’année, un engagement d’une visite réciproque a été pris.  Il estime que ces rencontres de concertation périodiques ne doivent pas se tenir exclusivement au siège de son institution. « C’est la raison pour laquelle nous avons tenu, à ce qu’au moins une fois par an, vous puissiez librement nous accueillir », a-t-il laissé entendre.

« C’est avec une grande joie que la profession bancaire accueille après plusieurs années cette rencontre traditionnelle délocalisée et organisée sous l’égide de la profession. Cette initiative fait partie des innovations voulues par notre cher et dynamique Directeur national. » a affirmé le président de l’APBEF-B.

Pour Monsieur Armand Badiel, cette réunion n’a pas d’autre vocation qu’à permettre à une association qui doit défendre ses intérêts de pouvoir échanger sur les enjeux et les défis.

« C’est une occasion pour nous de pouvoir nous exprimer librement, partager les regards croisés que nous avons à la fois sur l’environnement dans lequel nous sommes et qui détermine les performances de nos institutions respectives mais également, pointer les défis qui se présentent à nous. Nous sommes à la veille de nos planifications stratégiques, c’est peut-être le lieu de pouvoir tenir compte de quelques considérations de l’environnement global parce que nos lectures individuelles peuvent nous cacher un certain nombre de réalités », a souligné le Directeur national de la BCEAO.

Photo de famille des participants à la rencontre de concertation BCEAO APBEF

En rappel, au cours des deux dernières rencontres de concertation entre la BCEAO les professionnels des banques et les établissements financiers, il était ressorti que le secteur bancaire et financier montre une bonne résilience. De ce fait, les acteurs s’étaient donnés comme défi prioritaire, la préservation de la stabilité et des fondements d’une croissance durable et inclusive.

Flora Sanou

462777456 1014843047353470 8684996838272524290 nAu Mali, la dette intérieure s’élève à environ 3.813 milliards de FCFA, ce qui représente 56,6 % de la dette publique totale. Le gouvernement a décidé d’allouer 200 milliards de FCFA au trésor public pour apurer une partie de cette dette intérieure, d’ici le 31 décembre 2024.

L’annonce a été faite par le ministre de l'Économie et des Finances, Alhousseïni Sanou à l’issue d’une rencontre entre le gouvernement et les chefs d’entreprises, le 18 octobre dernier, rapporte la télévision nationale ORTM.

En effet, selon le ministre de l’Economie et des Finances « un programme d’apurement de la dette intérieure de 200 milliards FCFA a été décidé par l’Etat du Mali. À partir du lundi (ce 21 octobre 2024 NDLR), le paiement des mandats en souffrances va commencer et il va concerner tous les secteurs d’activités ». Le paiement s’étendra jusqu’au 31 décembre prochain, a-t-il notifié.

1200x800De ses explications, le retard observé par l’Etat dans le remboursement de ses créanciers nationaux se justifie par le fait que « depuis 2020, l’Etat du Mali n’a bénéficié d’aucun appui budgétaire de l’extérieur.  Le pays marche avec les recettes internes mobilisées par la douane, les impôts et le domaine. Le financement de l’économie par les banques nationales, la banque centrale est drastiquement réduite ».

 A travers cette décision, le gouvernement entend « restaurer la trésorerie des entreprises afin de relancer la machine de l’économie ».

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« Nous nous donnons l’engagement de continuer à assurer le paiement correct de la dette intérieure de la meilleure façon afin de pouvoir continuer à être de meilleurs partenaires », a rassuré le Alhousseïni Sanou.

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102002 ouattara akuffo addoh 1024x617Dans un communiqué final publié à l’issue de la première Conférence au Sommet des Chefs d’État dans le cadre de l’Accord de Partenariat Stratégique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana (APS), les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, ont réaffirmé leur engagement à avancer vers la mise en place de la monnaie unique Eco, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le communiqué précise que les deux chefs d’Etat ont instruit leurs ministres de mettre en place les politiques nécessaires pour atteindre les critères de convergence économique requis pour le lancement de cette monnaie régionale. Il s’agit entre autres, de la maîtrise de l’inflation, la gestion de la dette publique et le contrôle des déficits budgétaires.

Le président Alassane Ouattara a insisté sur l’importance de cette initiative soulignant que « la Côte d’Ivoire a déjà fait des efforts significatifs pour respecter les critères de convergence, et sera prête dès l’année prochaine ».

Nana Akufo-Addo, a pour sa part appelé à une collaboration renforcée entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigéria, « trois des principales économies de la sous-région ».

 « Ces trois pays doivent prendre le leadership dans cette initiative et faire avancer le processus de l’Eco », a-t-il soutenu.

De son avis, la réussite de ce projet nécessite l’implication des grandes puissances économiques de la CEDEAO.

L’objectif à travers la monnaie unique Eco, prévue pour être lancée d’ici 2026, est d’assurer une stabilité économique au sein des pays membres de la CEDEAO, améliorer la compétitivité de la région, faciliter le commerce intra-africain et réduire la dépendance aux monnaies étrangères, notamment le franc CFA et le dollar.

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proprietes or 1Une étude sur les flux financiers illicite dans le secteur extractif au Burkina Faso, réalisée par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso (ITIE-BF), en mai 2023, a révélé que l’essentiel des flux financiers illicites provient de la fraude en matière de commercialisation de l’or, favorisant ainsi le financement du terr0risme.

Voici ci-dessous les principales actions de fraudes :

  • Vol de métaux précieux ;
  • Commercialisation de l’or sans autorisation ;
  • Blanchiment de capitaux en bande organisée ;
  • Fraude fiscale ;
  • Non-respect de la règlementation des relations financières avec l’extérieur, association de malfaiteurs, « Hawala » ;
  • Fausses déclarations de quantités ou de valeur à l’importation et à l’exportation (commises parfois avec des documents faux ou falsifiés)
  • Non-renseignement des registres constaté lors des contrôles de DGMG (Direction Générale des Mines et de la Géologie).
  • Fausses déclarations de dépenses des travaux des sociétés de recherches.
  • Existence des « comptoirs » clandestins. Ces comptoirs sont parfois hébergés dans des cours à habitations ou des magasins. L’existence de ces comptoirs clandestins contribue à alimenter la fraude liée à la commercialisation de l’or.
  • Non-transmission de l’intégralité des données des travaux de recherches géologiques et minières à l’administration des mines par les détenteurs de permis en cas de départ, d’où la fuite de l’information géologique et minière du Burkina vers l’extérieur. Ces données peuvent faire l’objet de spéculation à l’insu de l’administration publique. ü
  • Non-transparence dans les transactions des permis de recherche.
  • Vente de l’or entre individus sans passer par les canaux légaux prévus par la législation en vigueur, aussi ces individus profitent de la porosité des frontières pour écouler l’or à l’international. En effet, ils utilisent trois canaux principaux :
  • - le canal de la transhumance transfrontalière, le transit des produits miniers par le canal de la transhumance frontalière est source de FFI. Dans le cas de la contrebande, les animaux sont utilisés pour la cache et le transport de l’or d’une ville à une autre et d’un pays à un autre ;
  • - le trafic routier, le mode opératoire le plus fréquent est l’aménagement de cachettes spécifiques dans les parois des véhicules afin d’y cacher l’or et le soustraire de la vue des services chargés des contrôles sur les axes routiers (Police, Gendarmerie, Douanes).
  • - le trafic par l’aéroport, pour ce type de trafic, les délinquants prennent le soin de dissimuler l’or dans des emballages généralement hors de soupçon (chaussures, serviettes…) qu’ils rangent dans leurs bagages. L’or est parfois transformé de façon grossière pour faciliter l’emballage et le rangement. Il existe également des cas de complicités entre le trafiquant et certains acteurs de l’aéroport afin de faciliter la sortie de l’or.
  • Financement de l’exploitation des mines d’or par des individus non formellement identifiés. La non-identification des investisseurs réels dans l’exploitation des mines d’or industrielles et artisanales constitue une source probable de FFI. En effet, ces investisseurs non identifiés fournissent des ressources aux exploitants artisanaux qui sont tenus de leur rétrocéder toute la production ;
  • Revente des produits prohibés aux exploitants artisanaux par les détenteurs de permis d’exploitation semi-mécanisée ;
  • Recrutement et placement d’acheteurs d’or clandestins sur les sites d’orpaillage artisanaux généralement sous contrôle des groupes terroristes et avec l’aval de ces derniers.
  • Insuffisance de contrôle de l’État chez les assujettis à la LBC/FT. La difficulté de suivi des transactions financières en lien avec le secteur extractif constitue une possibilité de FFI ;
  • Utilisation des produits dérivés de l’exploitation minière non contrôlés par l’État (Charbon fin, l’argent et autres métaux). La non-prise en compte de produits de valeur dérivés de l’exploitation minière alors qu’ils sont vendus hors des frontières ;
  • Taux d’intérêt exorbitants sur les prêts accordés par les maisons mères à leurs filiales afin d’accroitre leurs charges financières et réduire les bénéfices futurs. Les mêmes bénéficiaires créent des filiales et les financent à des taux d’intérêt exorbitants pour la recherche ou l’exploitation minière ou encore la cession de titres miniers à forte valeur à des prix dérisoires ;
  • Existence de contrats fictifs entre sociétés du même groupe.

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WhatsApp Image 2024 10 07 at 15.40.57 1080x540Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce lundi matin, au lancement officiel des activités de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF).

Doté d’un capital de 15 milliards de FCFA, la BPBF est une banque commerciale tout public. L’ambition est de faciliter l’accès des plus vulnérables aux services financiers, appuyer les petites et moyennes entreprises, et jouer un rôle moteur dans le développement de l’économie nationale.

Dans son discours officiel livré par le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar NACANABO, le Président du Faso a salué la naissance de cette banque qui s’inscrit dans sa vision d’un « développement inclusif, un progrès économique et social dont chaque Burkinabè pourra bénéficier », rapporte la présidence du Faso.

Pour le Chef de l’Etat, cette institution n’est pas seulement une banque ; elle incarne les aspirations du peuple burkinabè en quête d’un mieux-être qui adviendra grâce au financement des secteurs stratégiques de notre économie.

La Banque postale du Burkina Faso, aux côtés de la Banque des Dépôts du Trésor, et de la Caisse des Dépôts et d’Investissements dont les activités seront lancées prochainement, jouera « un rôle crucial dans la centralisation des ressources publiques et le financement de projets structurants, contribuant ainsi à la transformation économique de notre pays ».

A en croire la présidence du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a, dans le livre d’or de la banque, invité le personnel d’en faire une institution financière de proximité qui accompagnera le développement partout au Burkina Faso.

Le directeur général de la BPBF, Inoussa BOUNDAONE a salué les efforts du Chef de l’Etat et du gouvernement pour leur implication à la mise en route effective de cette banque. Pour lui, la BPBF qui a fait ses premiers pas dans l’univers bancaire en avril 2023, est « le fruit d’un effort collectif, guidé par une conviction forte, celle de rendre les services bancaires plus proches des citoyens, où qu’ils se trouvent ».

Selon lui, la BPBF traduit l’engagement des actionnaires à offrir des services financiers adaptés aux besoins des populations pour le renforcement de l’inclusion financière.

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