dimanche 6 octobre 2024

Lutte contre le Covid-19 au Burkina : « Un processus sera engagé pour analyser et expliquer le nombre de décès », Brice Wilfried Bicaba

gggLe point de presse du vendredi 24 avril 2020 sur le Covid-19 a été animé par le directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), le Dr Brice Wilfried Bicaba. Il avait à ses côtés la ministre de la Santé, le Pr Léonie Claudine Lougué, et celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. L’évolution de la pandémie connaît une baisse, selon le Dr Bicaba. A la suite du directeur du CORUS, le ministre de l’Education nationale a dévoilé le plan d’action de son département pour la reprise des cours dans les établissements.

« Au cours de cette semaine, nous allons engager un processus d’analyse qui nous permettra d’expliquer le nombre de décès », a lancé d’entrée le directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), Brice Wilfried Bicaba. Selon lui, cela permettra au Centre de réponse de prendre des mesures correctrices pour réduire les cas de décès évitables. En attendant, le point sur l’évolution du coronavirus au vendredi 24 avril 2020 fait état de 13 nouveaux cas confirmés, précisément 10 à Ouagadougou, 2 à Bobo-Dioulasso et 1 à Ziniaré. Le cumul des cas confirmés s’élève à 629, à savoir 250 femmes et 379 hommes. « Il faut noter également 15 guérisons de plus. Sur 13 régions, 9 sont touchées », a-t-il précisé. « Au départ, nous avions une moyenne de 50 tests par jour. Actuellement nous tournons autour de 80 à 100 tests par jour », a ajouté le médecin.

A la ministre Lougué les trois questions suivantes ont été posées : Où en est-on avec les essais cliniques sur l’apivirine et la chloroquine entamés par le gouvernement ? Avec la prise de température dans les lieux publics notamment à Rood-Woko, qu’est-ce qui est fait lorsqu’une personne fait de la fièvre ? Enfin, quelle est la place de la médecine traditionnelle dans le plan de riposte de la pandémie ? « Les essais cliniques suivent leur petit bonhomme de chemin et au jour d’aujourd’hui, ils sont au niveau du comité d’éthique », a-t-elle répondu. Quant aux prises de température, selon ces dires, lorsqu’on voit que quelqu’un fait de la fièvre, on conseille à ce dernier de rentrer chez lui et d’observer son état pendant quelques jours. « S’il n’y a pas d’amélioration, qu’il appelle le Centre au 3535 », a-t-elle souligné.

Elèves et enseignants auront chacun 2 masques lavables et réutilisables

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, a indiqué que le plan de riposte serait opérationnalisé à travers les Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE). Pour lui, cela garantira la continuité pédagogique et les mesures pour la reprise des activités pédagogiques dans les structures éducatives du ministère. A l’en croire, ce plan est bâti sur quatre axes stratégiques qui sont : l’utilisation des TICE pour la continuité éducative, la reprise des cours, l’information et la sensibilisation. En plus de cela, a poursuivi le ministre, il y a des mesures préventives qui comprennent le nettoyage et la désinfection d’établissements scolaires et de structures d’éducation non formelle. En outre, le port de masque, un des gestes barrières pour éviter la propagation du virus, sera de rigueur. A ce sujet, le MENAPLN, compte acquérir pour chaque acteur deux masques lavables et réutilisables. « Pour ce faire, 12 millions de masques seront acquis », a assuré le ministre de l’Education. Tout comme le port du masque, le lavage des mains sera respecté à travers la dotation des structures éducatives en savon. Dans chaque établissement scolaire, il sera mis en place un dispositif adapté aux réalités du milieu, foi de M. Ouaro.

Rétablissement des salaires suspendus pour le mois d’avril 2020

D’après le Pr Ouaro, suite à la demande de 14 syndicats du MENAPLN adressée au président du Faso, et tenant compte du fait que les établissements sont restés fermés le mois d’avril, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de procéder au rétablissement des salaires suspendus pour le mois d’avril 2020. Ce qui a été fait, a-t-il mentionné, à l’exception de 10 agents dont les salaires n’ont pu être rétablis pour des raisons de paramétrage et 13 agents dont les salaires n’avaient pas été suspendus en mars 2020. Par ailleurs, pour des raisons d’ordre technique et de temps, les indemnités et les allocations familiales de certains agents n’ont pas pu être rétablies.

Obissa

 

 

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