Par médias interposés les défenseurs de Monsanto ont fait leur show en qualifiant la décision de revenir au coton conventionnel d’un acharnement à imposer aux contonculteurs le diktat des instances des producteurs telles que l’Union Nationale des sociétés de coopératives des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) ou encore la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).
Aujourd’hui, les valets locaux de Monsanto sont bien silencieux comme frappés d’une amnésie extraordinaire.
Si souvent montré du doigt, Monsanto, le géant américain des semences et herbicides avait jusque là résisté à l’armada judiciaire. Selon le magazine allemand Wirtschaftswoche, des fermiers de l'Arkansas et du Dakota du Sud préparent également une plainte contre l'entreprise qui produit le désherbant Dicamba, utilisé dans les cultures de plantes génétiquement modifiées et qui peuvent endommager des champs voisins de cultures conventionnelles.
Près de 5000 (cinq milles) procédures contre Monsanto sont en cours aux Etats-Unis, à des degrés divers d'avancement.
L’un des gros perdants de cette décision de justice condamnant Monsanto est Bayer. L'acquisition de Monsanto a tout du cadeau empoisonné pour le groupe pharmaceutique allemand qui en subit de plein fouet les répercussions.
En moins d'une semaine, sa capitalisation boursière s'est écroulée d’une manière vertigineuse.
Qu’une poignée de paysans soit manipulée par des organisations dites de la société civile similaire à des organisations d’une société suicidaire, c’est un fait. Cette décision de justice doit leur donner à réfléchir. A moins qu’ils ne soient plus royalistes que le roi.
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