samedi 4 mai 2024

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6es journées de la dermatologie : « Le bilan est très positif », selon le Pr Pascal Niamba, président de la SOBUDEC

niampLes membres de la Société burkinabè de dermatologie, d’esthétique et de cosmétologie (SOBUDEC) ont pris part, les 4 et 5 octobre, aux 6es journées de la dermatologie. Deux jours durant, ils ont fait l’état des lieux de la pratique dermatologique au Burkina Faso et planché sur comment utiliser le numérique pour améliorer l’offre thérapeutique et l’accès des populations aux soins. Radars Info Burkina a, à l’issue des travaux, tendu son micro au Professeur Pascal Niamba, président de la SOBUDEC, qui fait dans cet entretien le bilan de ces 6es journées scientifiques.

RB : Les 6es journées de la dermatologie viennent de s’achever. Quel est le bilan que vous en faites ?

PN : Je dirai modestement que ce fut un succès parce que ces journées ont permis aux dermatologues, esthéticiens et cosmétologues de se rencontrer. C’est un pari pour nous depuis plusieurs années et nous sommes aujourd’hui à la 6e édition. Autour d’une thématique d’actualité qui est l’implication des technologies digitales dans notre pratique, nous avons pu nous pencher sur les différentes modalités d’exercice de notre spécialité, toujours dans l’optique d’offrir plus de soins au plus grand nombre de patients. Au cours de ces journées également, sur le plan scientifique, nous avons eu de très belles productions, avec la participation de toutes les régions du Burkina. Nous pouvons nous enorgueillir du fait que ce succès est le fruit d’un partenariat d’un certain nombre de ministères à nos côtés, notamment ceux de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, sans oublier celui des Postes et de l’Economie numérique ainsi que l’Organisation mondiale de la santé, qui nous ont accompagnés.

RB : Il était également question de faire l’état des lieux de la pratique de la dermatologie au Burkina Faso. Qu’est-ce qui en est ressorti ?

PN : Il ressort qu’il y a encore du travail à faire, notamment en matière d’offre de soins, d’accès aux dermatologues, d’organisation des soins pour le plus grand nombre, de visibilité... Nous nous sommes rendu compte que notre spécialité n’était pas très bien connue. Elle était juste connue sur les volets cosmétologie et entretien de la peau, mais s'agissant de son volet maladies de la peau et donc spécialités, ce n’est pas vraiment le cas. En réalité, la dermatologie est au carrefour de toutes les autres spécialités parce que la peau étant un organe vivant, elle est aussi considérée comme le miroir de l’organisme et plusieurs maladies peuvent s’exprimer à travers une modification de cet organe. Et il ne s’agit pas que de maladies bénignes mais également de maladies qui sont mortelles. Nous allons donc faire le pari de mettre en place une stratégie de communication qui pourra aider la population en matière de prévention et de prise en charge.

RB : Parlant de la télé dermatologie, qu’est-ce qui a été décidé au cours de ces journées scientifiques afin d’en faire une réalité au Burkina Faso ?

PN : Nous nous inscrivons dans un processus. La télé dermatologie aujourd’hui s’impose à nous parce que se prêtant beaucoup plus à notre spécialité. Nous sommes donc appelés à construire quelque chose dans ce sens-là pour améliorer notre efficience, notamment en suivant l’exemple de beaucoup d’autres pays afin de pouvoir toucher le plus grand nombre de personnes. Donc c’est un processus. A l’issue de ces journées, un plan d’action sera élaboré dans ce sens et tous les dermatologues, qui d’ailleurs utilisent déjà cette forme de télé dermatologie, seront amenés à mieux organiser leur pratique, à l’encadrer sur les plans légal, technologique et scientifique. Nous pensons que d’ici le début de l’année 2020, tout sera en place avec le plan d’action adopté par le bureau, afin que nous puissions déjà commencer ces activités de manière plus officielle.

RB : Est-ce qu’il y a déjà un début de pratique de la télé dermatologie au Burkina Faso ?

PN : Si nous prenons les cas de la diffusion, de l’exploitation des instruments, il y a un début. L’enquête a montré que tous les dermatologues sans exception ont eu à intervenir, à donner un conseil, faire un diagnostic ou une expertise. Donc il s’agit d’habiller tout cela dans un cadre qui est beaucoup plus approprié.

RB : Un dernier mot ?

PN : Je remercie tous nos partenaires ainsi que la presse, qui nous a beaucoup accompagnés.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo

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