Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a tenu ce mardi 07 Août 2018, au siège du parti une conférence de presse. Animée par le président par intérim Simon COMPAORE, assisté du secrétaire exécutif Lassana SAWADOGO et du secrétaire à l’information Patrice DIESSONGO, cette conférence a porté principalement sur le nouveau code électoral adopté le 30 juillet dernier par les deux tiers de la représentation nationale.
Le vote du nouveau code électoral est perçu par le MPP et ses alliés de la majorité comme une victoire de la démocratie. Pour eux, ce code est non seulement un grand bond en avant effectué en matière de droit de vote de l’ensemble des compatriotes, mais aussi et surtout une victoire qui est particulièrement dédiée aux Burkinabè de la diaspora qui pourront enfin exercer leur droit de citoyens en matière électorale sur leur terre natale. Le Burkina Faso vivra sa première expérience de votation de sa diaspora et pour nos conférenciers, il importe au président Roch Marc Christian KABORE, au gouvernement THIEBA, au MPP et à l’Alliance des partis de la Majorité Présidentielle (APMP), à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et à l’Office Nationale Identification (ONI) que l’organisation mise en place à cet effet, fonctionne normalement quitte à en tirer les enseignements pour les prochains scrutins.
Pour eux, ce vote du nouveau code électoral qui vise l’inclusion totale est la concrétisation d’une promesse de campagne, faite par le président du Faso. En effet, pour Simon COMPAORE et ses camarades, il s’est agi tout au long du processus, d’impliquer l’ensemble des acteurs concernés afin de rechercher le consensus. Cela se traduit par des propositions faites par l’opposition politique réunie au sein du CFOP, à l’instar de la prise en compte du passeport retenu comme l’un des documents électoraux pour les inscriptions et le vote qui ont été prise en compte dans le dispositif final. « Monsieur Zephyrin DIABRE, en personne défendait il y a juste quelques mois la nécessité d’aller au vote avec un document unique en l’occurrence la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) », a souligné Simon COMPAORE,
Selon lui, tous les spécialistes en matière de scrutins électoraux s’accordent sur le fait qu’il faut éviter la démultiplication des pièces éligibles pour le vote. « Certains Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire auraient affirmé comprendre le choix porté sur la CNIB et le passeport, dans le but d’uniformiser les conditions pour aller au vote », a-t-il noté
Cependant, le MPP déplore la mauvaise foi de l’opposition dans la gestion de ce dossier. En effet, pour le patron du MPP, le CFOP se laisse manipuler par ceux qui autrefois ont causé du tort au peuple Burkinabè. « L’opposition manifeste, à l’image d’un danseur de tango, « un pas en avant et un pas arrière » en brandissant des arguments de repli tel le fichier électoral, les pièces d’inscription et de vote et les lieux de vote », s’indigne-t-il.
Edwige SANOU