Les fidèles chrétiens ont célébré le 12 avril dernier la Pâques dans un contexte mondial marqué par la maladie du coronavirus. Abbé Alain Ouédraogo de la paroisse Saint Albert Le Grand de la Rotonde est revenu sur les mesures prises par l’Eglise catholique pour permettre aux chrétiens de passer ces moments.
Depuis 1750 que le pape célèbre le chemin de croix sur la colline à Rome avec la présence de milliers de pèlerins, ce n’est qu’en 1941, en plein deuxième guerre mondiale qu’il y a eu une suspension de toutes activités dans l’Eglise. Pour le prêtre à cause de cette pandémie, l’Eglise a pris des dispositions claires. En effet, la conférence épiscopale Burkina-Niger a recommandé aux fidèles catholiques de vivre la Pâques en intériorité. Selon l’ecclésiastique, il s’agit de se retrouver seulement en famille et vivre sa foi. Spécifiquement, chaque Diocèse des dispositions. A Ouagadougou par exemple, le Jeudi Saint, le jour ou le « Christ » a institué l’eucharistie, il a été demandé aux chrétiens, de prier pour les prêtres victimes de terrorisme ou affectés par le Covid 19. Le Vendredi Saint est jour de jeûne absolu. Les fidèles sont appelés à adorer la croix et le jour suivant, c’est-à-dire le samedi, est un jour de recueillement. Le jour de la Pâques, nous avons confectionné des schémas de prières de famille. En plus, les fidèles ont suivi via les medias (radio, télé), la messe célébrée à Rome, à Lourdes. De façon générale, a en croire le père, ces mesures ont été suivies dans la grande majorité des chrétiens. Dans les familles, les gens ont gens ont fêté dans la prière et la sobriété. « Certaines familles ont fait des plats qu’elles ont mis dans des kits et distribuer aux voisins », a-t-il relevé. Car la Pâques, c’est aussi l’esprit de partage. Il espère que cette victoire du « Christ » sur la mort profite à tous afin que mort ou vivant, nous vivions en Dieu. A l’endroit de ceux qui affrontent la peur de cette maladie, Abbé Alain Ouédraogo les demandent de mettre leur espérance en Jésus-Christ.
En rappel, la Pâques est un mot d’origine hébraïque « Pessah ». Elle a une double signification historique. Elle rappelle selon Abbé Alain Ouédraogo, la sortie du peuple de Dieu, sauvé à travers le passage de la mer et du désert jusqu’à la terre promise. A l’occasion, il y a eu un agneau qui a été tué dans toutes les familles juives qui étaient en esclavage en Egypte. La Pâques donc, c’est le passage de l’esclavage du péché à la liberté des enfants de Dieu.
Obissa