La saison pluvieuse, est une période assez redoutée par les habitants de certains quartiers de la ville de Ouagadougou. L’impraticabilité des voies de certains quartiers est le quotidien des riverains. Pour certains, ce problème certes dû dans la majeure partie des cas à « dame nature », mais, il est aussi accentuer par les actions de l’homme. En effet, en ces temps de pluies, nombreux ces habitants qui ont fait du ramassage du sable et des cailloux leur activité, entrainant ainsi l’érosion des sols.
Dans la recherche de leur pain quotidien, certains Burkinabè mettent en mal l’environnement. En effet, en temps de pluie, nombreux sont ces Ouagalais qui s’adonnent au balayage du sable et des cailloux. Cette activité est assez dangereuse pour les sols, car elle consiste à balayer, racler, et même creuser dans le but de recueillir le sable, les graviers, et des granites, et ce, par tous les moyens. Hommes, femmes enfants, tous en ont fait leur gagne-pain saisonnier. Certains avec des charrettes, la pelle à la main ramassent le sable aux abords des voies. D’autres font des tas successifs sur les lieux de ramassage, en attendant un potentiel client.
Ces derniers pour la plupart ignorent les inconvénients de tels actes et le mal qu’ils causent aux sols. En effet cette activité contribue lourdement à la dégradation des sols, en ce sens qu’elle consiste à balayer la première couche du sol, qui est le sable, fragilisant ainsi le sol et entrainant l’érosion due aux ruissellements des eaux de pluie. L’érosion en nappe accélère la dégradation physique, biologique et chimique des horizons superficiels des sols cultivés. Toutefois, la plus dangereuse est la dégradation physique. L’érosion est une phase critique, dans la mesure où des eaux de ruissellement se concentrent et gagnent en puissance. Ce qui provoque l’arrachage de morceaux superficiels de sol. Les pertes en sol peuvent être importantes. Cela se traduit par des ravines et des fossés.
Ces ravines et fossés constituent un réel danger pour les habitants des quartiers dans la mesure où ils peuvent occasionner des accidents, parfois mortels. Toutes ces plaies donnée aux sols accentuent l’impraticabilité de certaines voies. Dans des quartiers tels que Karpala, Tanghin, Patte D’oie, Saaba et bien, circuler est aujourd’hui un parcours de combattant pour les riverains : Dd véritables fossés au milieu des voies, des « nids de poule » par ci et par là, difficile de se frayer un bon passage. Ce qui contribue aussi à amortir les engins.
Edwige SANOU et Alexiane YAMEOGO stagiaire