Une délégation du Groupement pour l’Intégration des Marchés Africains (GIMA), conduite par son président, LOUM Ibrahima, est allée présentée à l'Ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal, Saïdou MAÏGA, un projet de réalisation d’un film documentaire consacré au Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Chef de l’État, Président du Faso. Le film documentaire est intitulé « Le Dernier Tambuur ». Selon l'Ambassade du Burkina à Dakar, le projet vise à retracer le parcours, le combat et le #leadership du Président TRAORÉ, figure emblématique du renouveau africain et de la #souveraineté retrouvée du continent. À travers cette œuvre cinématographique, le président du GIMA ambitionne de promouvoir l’idéal d’une #Afrique #unie, intégrée et #solidaire, dans la perspective de la #création des #États_Unis d’#Afrique. Au cours de leur visite, les membres de la délégation ont présenté le scénario du documentaire et partagé les grandes orientations artistiques et politiques du projet. A l'issue des échanges, la délégation a remis un message personnel destiné au Président du Faso, en signe d’estime et d’admiration.
L’ancien Président Sud-africain Jacob ZUMA est arrivé au Burkina Faso, ce mercredi 29 octobre, dans le cadre du programme de séjour des Afro descendants dans la capitale burkinabè. A l’aéroport international de Ouagadougou, il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE. Le Président Sud-africain a exprimé sa satisfaction de fouler le sol burkinabè pour marquer son soutien à la dynamique enclenchée par les plus hautes autorités burkinabè.
« Je suis venu accompagner mes camarades autorités burkinabè qui ont déjà fait beaucoup de choses pour ce pays. Ils ont pris des décisions exceptionnelles et je suis venu soutenir cet effort », a déclaré Jacob ZUMA. Présent au Burkina Faso pour précisément soutenir la grande initiative de retour aux sources africaines lancée par le mouvement des afro descendants et la diaspora africaine, le Président Jacob ZUMA va animer une conférence sur l’histoire des mouvements de Libération en Afrique, le samedi 1er novembre prochain.
Le Premier ministre burkinabė, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, lors d'un grand oral, ce lundi 28 avril 2025 sur la télévision nationale du Burkina, a affirmé que ce que le Burkina reproche aux autorités, c'est le fait d'héberger les individus qui complotent pour déstabiliser le pays et tous les actions de déstabilisation sont préparées depuis la Côte d'Ivoire.
À part cet aspect, il n ' y a aucun problème entre les peuples burkinabè et ivoiriens, dit-il ajoutant que ce sont deux peuples liés par l'histoire et la géographie. Retrouvez ci-dessous les propos du chef du gouvernement burkinabè sur ce sujet.
« Tous les cerveaux de ce complot, comme ceux des complots précédents, sont aujourd'hui en #Côte d'#Ivoire qui leur offre le gîte et le couvert ( la Côte d'Ivoire les héberge et les nourrit ndlr).
C'est dans ce pays que toutes ces tentatives sont orchestrées et surtout pour certains d'entre eux, les masques sont tombés parce qu'ils sont en étroite collaboration avec les terr0ristes qui endeuillent notre pays.
Ils en sont les portes voix, ils amplifient aujourd'hui les attaques terr0ristes. Tous les jours, ils travaillent à démoraliser nos forces combattantes. Ce sont des gens aujourd'hui qui ont renié leur patrie, qui ont renié la terre dans laquelle on a enterré leur cordon ombilical.
C'est extrêmement grave, mais ça montre aussi à quel point, ces individus sont sans dignité. Ils sont tous en Côte d'Ivoire, nous le disons, les faits sont têtus.
C'est regrettable, le chef de l'État l'a dit, entre les peuples ivoiriens et burkinabė, il n'y a aucun problème. Ce sont des peuples qui ont toujours vécu en bonne et intelligence, en toute fraternité.
Et aujourd'hui, il est pratiquement impossible de séparer ces deux peuples qui sont fortement imbriqués par l'histoire, par la géographie. C'est difficile aujourd'hui, dans certaines zones, de voir une famille qui n'a pas un frère en Côte d'Ivoire. On a beaucoup de frères ivoiriens qui vivent ici au Burkina Faso.
Tout ce qui se joue comme actions de manipulation pour déstabiliser notre pays, le peuple ivoirien n'est pas au courant.
Au-delà de cela, ce qui est triste également, en réalité, le combat que nous menons aujourd'hui pour la vraie indépendance du Burkina Faso, du Mali, du Niger, pour l'affranchissement réel, pour le rétablissement de notre dignité, c'est un combat que nous menons contre le même maître, le même impérialiste.
Et aujourd'hui, le peuple ivoirien est victime également de ce même impérialiste, qui domine, exploite, nourrit les tensions. Et cela a toujours été ainsi.
C'est un combat qui devrait en réalité unir les peuples burkinabė, ivoiriens, maliens, nigériens, les peuples d'Afrique, parce que c'est le vrai combat pour l'indépendance réelle.
C'est dommage de constater aujourd'hui que ce peuple ivoirien est pris en otage, parce que je suis convaincu que c'est un peuple qui ne souscrit pas du tout à ce qui est produit depuis ce pays, contre un peuple frère, contre un pays frère, qui ne demande aujourd'hui que la liberté de pouvoir travailler pour l'épanouissement du peuple burkinabė et surtout de pouvoir s'affranchir de tous les liens qui sont là depuis longtemps.
Le moment est venu de briser les chaînes. Le Capitaine Thomas Sankara le disait : «L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas que l'on s'apitoie sur son sort ». Aujourd'hui le peuple burkinabė assume sa révolte et tous les liens, toutes les chaînes seront brisés.»
Après trois ans de suspension, c’est-à-dire depuis 2021, le Gouvernement et les syndicats renouent avec le dialogue.
En effet, ce jeudi 6 février 2025, à Ouagadougou, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé la rencontre entre le Gouvernement et les organisations syndicales de travailleurs. A cette occasion, il a salué et souligné l'importance du dialogue social comme levier de développement.
Pour le chef du gouvernement burkinabè, le dialogue social reste et demeure le ferment d’une évolution sociale concertée et consensuelle entre les différents acteurs de la Nation.
Les deux parties ont d’ailleurs reconnu que ce cadre d’échange a permis d’aboutir à des avancées notables au cours des années 2023 et 2024.
Parmi celles-ci, l’on note, entre autres, le départ des troupes françaises, la révision de certains accords de coopération, la fixation du nombre et des modalités de mise à disposition des agents publics auprès des syndicats, la définition des modalités de retenue pour faits de grève, ainsi que la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA.
Toutefois, le représentant des organisations syndicales, El Hadj Inoussa Nana, a souligné plusieurs préoccupations qui restent en suspens. Il s’agit notamment de la question de la cherté de la vie, de l'opérationnalisation de l'Assurance Maladie Universelle, de la révision du Code du travail et des questions de libertés.
Face aux attentes des travailleurs, le Premier ministre a assuré que le Gouvernement examinera avec attention les doléances qui seront soumises et veillera à leur prise en compte dans les meilleurs délais, selon la Primature du Faso.
Néanmoins, il a rappelé que le #Burkina #Faso traverse une #crise #sécuritaire qui exige un engagement solidaire de tout un chacun. Pour lui, il est du devoir de tous de travailler ensemble pour assurer la stabilité et la paix dans notre cher pays.
De ce fait, il a exhorté les syndicats à « à garder présent à l’esprit la situation sécuritaire que traverse notre nation, à penser au sacrifice de nos vaillantes forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, qui luttent pour la libération de notre pays et le retour de la paix », avant de rendre un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu'aux travailleurs opérant dans des zones à fort défi sécuritaire.
Ce vendredi 13 décembre 2024, le Ministère de l'Économie et des Finances a reconnu le mérite de 287 de ses agents. La cérémonie de décoration s'est tenue à la direction générale des douanes sous la présidence du ministre de l'Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo.
Ils sont, au total, 287 agents, partenaires et collaborateurs du département de l'économie et des finances dont le mérite a été reconnu. Ils ont été distingués pour leur ardeur au travail, leur conscience professionnelle et leur sens élevé du service public dans le domaine de l’économie, des finances, de la comptabilité et de la fiscalité.
Trente-huit (38) récipiendaires ont été décorés dans l'Ordre de l'Étalon, soixante-sept (67) dans l'ordre du mérite, cent quarante-sept (147) dans l'ordre du mérite de l'économie et des Finances et 35 ont reçu la médaille d'honneur des Douanes.
Armand Badiel, Directeur national de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a été élevé au rang d'Officier de l'Ordre de l'Étalon. Cette reconnaissance vient confirmer celle exprimée par l’Association professionnelle des Banques et établissements financiers (APBEF-B), à travers son président Monsieur Diakarya Ouattara. En effet, lors de la troisième rencontre de concertation traditionnelle de l'année 2024, tenue le jeudi 28 novembre 2024 à l’hôtel Silmandé à Ouagadougou, le président de l’APBEF a tenu à remercier le Directeur national de la BCEAO, pour sa « grande disponibilité, l’accompagnement et le soutien qu’il apporte au quotidien au système bancaire national ».
Selon le récipiendaire, c'est un sentiment de joie et d'émotion qui l'anime, car, c'est un moment « privilégié dans la vie professionnelle ».
Pour lui, c'est le travail abattu par la banque centrale qui a été reconnu par la nation et il n'est qu'un « modeste représentant de cette institution qui est au service de la nation ».
À l'en croire, avec cette distinction « nous sommes appelés aujourd'hui à faire plus parce que les défis qui nous attendent sont aussi importants ». Pour ce faire, « nous sommes honorés de l'engagement qui est déjà à l'œuvre et nous allons continuer à travailler dans ce sens », a-t-il rassuré.
Outre M. Badiel, c’est également un sentiment de joie, de fierté et de gratitude qui habitent les autres récipiendaires. Ils expriment leur reconnaissance envers les premières autorités pour cette distinction et rassure de leur engagement pour relever d’autres défis, au grand bonheur du peuple burkinabè.
Pour Aminata Bakayoko/Zongo, agent au ministère de l’économie, c’est un sentiment de joie, de fierté et de gratitude. « Ma gratitude va d’abord à l’endroit des plus hautes autorités de ce pays, ensuite aux ministres chargés de l’économie et du budget, à tous mes collaborateurs ainsi qu’à ma famille, pour leur soutien indéfectible pour le travail acharné au quotidien, toute chose qui a permis à l’autorité de nous retenir pour la distinction », a-t-elle affirmé. Elle les invite à poursuivre le soutien, afin qu’elle puisse continuer à « travailler ardemment puisqu’il y a encore des défis à relever et ensemble on pourra aller loin pour le bonheur de tous les Burkinabè ».
Franck B. Bationo, Directeur général de l’économie et de la monnaie à la BCEAO, Conseiller spéciale du gouverneur est fier de cette reconnaissance pour l’effort qu’il fait dans le cadre de son travail, pour soutenir son pays.
« C’est vraiment un moment de fierté et ça me donne encore plus de force et d’encouragements, de continuer à donner le meilleur de moi-même pour participer à la construction de mon pays », a-t-il soutenu.
Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, le samedi 30 novembre dernier, des trieuses optiques au profit des rizeries du Burkina Faso.
Ce sont au total 20 trieuses optiques qui ont été acquises par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire. Parmi ces trieuses, huit ont une capacité de traitement de 3 tonnes de riz par heure et 12 d’une capacité de 1,6 tonne par heure.
Le coût d’acquisition est estimé à plus de 187 millions de FCFA hors taxes.
Selon la Présidence du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, en remettant ces trieuses, attend une amélioration de la qualité du riz local produit par les riziculteurs burkinabè.
« Espérons que nous pourrons manger désormais du riz sans grains de caillou. C’est l’objectif recherché. Et que désormais le riz local sera de très bonne qualité », a déclaré le Président du Faso au moment de la remise symbolique des trieuses au ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.
Pour le Conseiller spécial du Chef de l’Etat chargé de l’agriculture, Abdouramane Kadougoudiou KONATE, ces trieuses optiques de dernière génération devraient permettre aux rizeries de mettre à la disposition des consommateurs burkinabè du riz de « haute qualité ».
Il a de ce fait invité les bénéficiaires à une bonne utilisation de ces appareils et à une appropriation de la technologie.
« A notre niveau, nous ferons en sorte que la souveraineté alimentaire tant recherchée par le Chef de l’Etat soit une réalité notamment en matière de riz au Burkina Faso », a soutenu le président de la plateforme d’innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou KONATE.
De son avis, « l’arrivée de ces trieuses optiques constitue une action stratégique dans la production du riz au Burkina Faso ». Il a, à cet effet, exprimé la satisfaction des acteurs du riz au Chef de l’Etat pour cette dotation.
Le Niger rejette l'aide humanitaire non sollicitée de l'Union Européenne pour les inondations. En effet, dans un communiqué du département de la diplomatie, le Gouvernement du Niger dit n'avoir jamais lancé un appel à l'aide internationale humanitaire suite aux inondations en moins à l'Union Européenne. D’ailleurs, il avait décidé en toute souveraineté de prendre en charge sur fonds propres les dégâts causés par les inondations.
Cependant, l'UE a ignoré les procédures diplomatiques en distribuant une aide via des ONG sans autorisation des autorités nigériennes et en poursuivant les opérations malgré les avertissements. En conséquence, le Niger a demandé le rappel de l'Ambassadeur de l'UE, Salvador Pinto Da França. Donc le rappel de l’ambassadeur de l’UE est une initiative des autorités nigériennes et non celle de l'Union Européenne.
Par ailleurs, Niamey réaffirme son engagement à travailler avec tous les pays et Organisations Internationales épris de paix et de justice, dans le respect de sa souveraineté, sa dignité, des choix stratégiques nationaux et des intérêts de ses populations.
Retrouvez ci-dessous les explications de Niamey
« Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur a pris connaissance du Communiqué de l'Union Européenne du 23 novembre 2024 à travers lequel elle a d'une part exprimé son désaccord avec les raisons évoquées par le Niger relativement à la gestion de l'aide humanitaire aux victimes des inondations, et d'autre part rappelé en consultations son Ambassadeur au Niger.
Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur tient à préciser ce qui suit :
Le Gouvernement de la République du Niger n'a jamais lancé un appel à l'aide internationale humanitaire suite aux inondations en moins à l'Union Européenne. Du reste le Gouvernement nigérien avait décidé en toute souveraineté de prendre en charge sur fonds propres les dégâts causés par les inondations.
L'annonce de cette aide non sollicitée est apparue sur les réseaux sociaux deux semaines avant que les autorités nigériennes ne soient officiellement informées. Ce qui est contraire aux usages diplomatiques maintes fois rappelés par Notes Verbales circulaires adressées aux Missions Diplomatiques, Postes Consulaires et Organisations Internationales accrédités au Niger, précisant notamment que le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur est leur unique interlocuteur. Cela implique que même au cas où cette aide est sollicitée elle devait se faire à travers ledit Ministère.
Pire, en dépit de ce qui précède, l'aide a été acheminée dans les régions par le biais des ONG, choisies par la Délégation de l'Union Européenne à Niamey dans une opacité totale.
Cette attitude de mépris à l'endroit des Autorités Nigériennes a conduit le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, à convoquer le 14 octobre 2024 l'Ambassadeur de l'Union Européenne, M. Salvador Pinto Da França, dont le nom est d'ailleurs assez révélateur. Lors de cette convocation, il lui a été signifié de mettre fin aux opérations en cours.
Nonobstant cette mise en garde, le Gouvernement a fait, deux mois plus tard, le constat amer de la poursuite de l'exécution des opérations non autorisées.
Au regard de cet entêtement qui dénote un manque notoire de respect envers les autorités nigériennes, le Gouvernement est parvenu à la conclusion que la collaboration avec l'Ambassadeur de l'Union Européenne, M. Salvador Pinto Da França n'est plus possible et a par conséquent demandé officiellement son rappel et remplacement dans les plus brefs délais.
Il apparaît dès lors que le rappel de l'Ambassadeur en cause est une initiative du Gouvernement Nigérien et non celle de l'Union Européenne.
Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur de la République du Niger réaffirme l'engagement du Niger à travailler avec tous les pays et Organisations Internationales épris de paix et de justice, dans le respect de sa souveraineté, sa dignité, des choix stratégiques nationaux et des intérêts de ses populations ».
Le Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye, a eu ce vendredi 22 novembre 2024, une conversation téléphonique « riche et cordiale » avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Selon la présidence sénégalaise, les deux dirigeants ont abordé la situation sécuritaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest. À cet effet, ils se sont convenu d’œuvrer ensemble pour la paix et la stabilité dans la région, y compris la préservation de l’espace #CEDEAO
Aussi, Poutine et Faye ont exprimé leur volonté de renforcer les relations d'amitié et de coopération entre la Russie et le Sénégal.
Le Président Poutine a également saisi l’opportunité pour inviter le Président Faye à effectuer une visite en Russie, une invitation acceptée par son homologue sénégalais.
« J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie. Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays.
Nous sommes convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO, et de joindre nos efforts à ceux de la communauté internationale pour faire face aux défis mondiaux », lit-on dans un post sur la page Facebook du président Bassirou Diomaye Faye.
En rappel, le Sénégal ainsi que le Togo ont été choisis par la CEDEAO pour mener des démarches de médiation en vue de résoudre les crises diplomatiques et politiques entre l’organisation régionale et l’Alliance des États du Sahara (AES).
Par décret, le président Assimi Goïta, a nommé ce jeudi 21 Novembre 2024, le Général de Division Abdoulaye Maïga Premier Ministre, selon un communiqué lu par le Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali, Alfousseyni Diawara, sur la télévision nationale ORTM
Il remplace Choguel Kokalla Maiga, démis de ses fonctions ce mercredi 20 novembre 2024.
Le Général de Division Abdoulaye MAIGA, était Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement Choguel Kollala Maïga.
Selon un arrêté signé le 19 novembre par le ministre de l'#économie et des finances Aboubakar Nacanabo, les biens et ressources économiques de 113 personnes physiques ainsi que des personnes morales, sont gelés pour une période de 6 mois, renouvelables.
Il leur est entre autres reproché des faits d’association de malfaiteurs, d’actes de terr0risme et ou de financement du terr0risme.
Ces personnes ont pour profil entre autres : Militaire, Gendarme, informaticien, Maître coranique, élève coranique, journaliste, commerçant, berger, vigile, chauffeur, ancien député-Maire, cultivateur, éleveur, étudiant, orpailleur.
Elles sont interdites de voyager durant toute la période de gel de leurs biens et de leurs ressources économiques.
Il est également interdit de mettre à disposition des fonds, des ressources économiques, des services financiers ou autre service, directement ou indirectement à quelque titre que ce soit, au profit des personnes visées par cet arrêté, sauf autorisation contraire de l’Autorité compétente.
Sur la liste des personnes concernées figurent l’ancien président de la Transition Paul Henri Sandaogo Damiba, les #journalistes Newton Ahmed Barry, Mamadou Alpha Barry et Abdoulaye Barry ainsi que l’ancien ministre Djibril Yipènè Bassolé, le colonel Djomagnè Yves Didier Bamouni, le commandant Ahmed Kinda, l’ex commandant des forces spéciales, le commandant Johanny Compaoré, ancien Directeur général de la SONABHY, l’informaticien Abdoul Aziz Dabo alias Lionel, ex agent de l’#ANR.